
L’Allemagne engage une hausse significative de son aide à l’Ukraine
La commission budgétaire du Bundestag a donné mercredi son feu vert à de nouvelles aides militaires en faveur de l’Ukraine, à hauteur de 8 milliards d’euros pour les années à venir. L’AIEA appelle Moscou et Kiev à s’entendre pour sécuriser la centrale nucléaire de Zaporijjia. Notre suivi
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L’essentiel
- La Suède a annoncé mercredi la convocation de l’ambassadeur russe à Stockholm après ses propos menaçant le pays nordique et la Finlande de devenir, une fois entrés dans l’OTAN, des «cibles légitimes» de «représailles de Moscou», y compris «militaires».
- Une commission du Conseil national s’est prononcée mardi en faveur de la mise hors-service de 25 chars Leopard de l’armée suisse, ouvrant la voie à leur revente à l’Allemagne en vue de leur livraison à l’Ukraine.
- Le CIO a recommandé mardi la réintégration des sportifs russes et biélorusses aux compétitions internationales, mais décidera «au moment approprié» de leur participation aux JO-2024.
- L’Allemagne a annoncé lundi avoir livré 18 chars Leopard 2 à Kiev. De son côté, l’Ukraine a confirmé que des chars Challenger 2 sont déjà arrivés sur son territoire.
Fin de notre suivi en continu
Notre suivi en direct s’arrête pour aujourd’hui. Il reprendra dans quelques heures.
D’ici-là, retrouvez tous nos articles traitant de la guerre en Ukraine.
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Le Royaume-Uni et l’Allemagne «aux côtés de l’Ukraine» face à la Russie, dit Charles III
Le roi Charles III a affirmé mercredi soir à Berlin que le Royaume-Uni et l’Allemagne se tenaient «aux côtés» de l’Ukraine pour défendre «la liberté» face à l’agression de la Russie contre ce pays.
«Nous nous tenons côte à côte pour protéger et faire progresser nos valeurs démocratiques partagées», a-t-il dit lors d’un discours au premier jour d’une visite d'Etat en Allemagne, en soulignant que ce combat était illustré «par le fait que nous sommes ensemble aux côtés de l’Ukraine pour la défense de la liberté et de la souveraineté face à une agression non provoquée».
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Une visite à la caserne de Thoune, où les chars Leopard sortent de l’oubli
L’Ukraine en a impérativement besoin contre l’envahisseur russe. L’Allemagne veut nous en racheter, et une commission parlementaire est prête à donner suite. A quoi ressemble le char de combat Leopard, que l’armée suisse possède à 230 exemplaires? Visite à la caserne de Thoune.
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L’Allemagne engage une hausse significative de son aide à l’Ukraine
La commission budgétaire du Bundestag a donné mercredi son feu vert à de nouvelles aides militaires en faveur de l’Ukraine, à hauteur de 8 milliards d’euros pour les années à venir. Les fonds débloqués d’ici 2032 atteignent désormais 12 milliards d’euros au total, à la fois en aides directes à Kiev et en faveur de l’armée allemande, victime de sous-investissements avant l’offensive russe et délestée d’une partie de ses stocks au profit de l’Ukraine.
Quelque 8 milliards d’euros seront dépensés pour l’achat direct d’armes et d’équipements au profit de l’Ukraine. Les 4 autres milliards seront alloués à la Bundeswehr. L’aide allemande va ainsi bondir d’un montant d’environ 3 milliards jusqu’ici engagés à quelque 15 milliards d’euros, en incluant les montants prévus pour les remplacements d’équipements de l’armée allemande.
Ces nouveaux fonds marquent une «étape très importante qui montre clairement que nous soutenons l’Ukraine à long terme dans sa lutte contre (le président russe Vladimir) Poutine», a estimé le ministre de la Défense Boris Pistorius.
Ils vont notamment permettre de poursuivre dans les années à venir la livraison à Kiev de véhicules blindés, chars, munitions ou encore véhicules à neige, a détaillé le ministre dans une déclaration transmise par ses services.
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Le chef de l’AIEA tente de trouver un compromis pour la sécurité de la centrale de Zaporijjia
Le chef de l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a affirmé mercredi «essayer» de «proposer des mesures réalistes qui seront approuvées par toutes les parties» pour sécuriser la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine.
Il a précisé que ce compromis concernerait la centrale en elle-même et non plus seulement une zone de sécurité autour de celle-ci, sur laquelle portaient jusque-là les négociations, infructueuses.
«Il faut éviter une catastrophe», a-t-il ajouté, regrettant que «l’activité militaire soit à la hausse dans toute cette région» avec notamment une «augmentation significative du nombre de soldats».
«L’idée est de s’entendre sur certains principes, certains engagements, dont ne pas attaquer la centrale», a poursuivi le chef de l’AIEA, qui a une nouvelle fois appelé à ne pas entreposer d’armes et d’équipements militaires lourds sur le site, occupé par Moscou depuis mars 2022.
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Varsovie appelle l’UE à freiner l’arrivée du blé ukrainien
Le Premier ministre polonais a appelé mercredi Bruxelles à freiner les importations du blé ukrainien qui, selon lui, remplit les sites de stockage en Pologne et «déstabilise» les marchés locaux.
Des actions de protestation d’agriculteurs sont organisées depuis quelque temps à travers la Pologne, alors que le blé arrivé d’Ukraine pour être transféré vers d’autres pays dans le monde reste souvent sur place, provoquant la saturation des silos et une importante baisse de son prix. Les voies traditionnelles d’exportation du blé ukrainien via la mer Noire ont été fermées ou réduites par l’invasion russe.
«Nous n’étions pas été d’accord et ne le sommes toujours pas, pour que ce blé arrive sur le marché polonais ou roumain (…) et déstabilise les marchés locaux», a indiqué Mateusz Morawiecki lors d’une conférence de presse à Varsovie.
«Nous exigeons de la Commission européenne qu’elle recoure à toutes les régulations [possibles] permettant de limiter ou de bloquer l’entrée du blé ukrainien en Pologne comme pays de destination finale», a tonné le chef du gouvernement nationaliste populiste. Varsovie compte aussi sur l’aide européenne pour revendre le blé stocké sur d’autres marchés.
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Dans un célèbre monastère à Kiev, prières face à une menace d’expulsion jugée «injuste»
Plusieurs centaines de personnes ont assisté à un office religieux dans un célèbre monastère de Kiev où les moines d’une Eglise orthodoxe liée à Moscou sont confrontés à un avis d’expulsion émis par les autorités et arrivant à échéance mercredi. Fondé au XIe siècle et classé par l’Unesco au patrimoine mondial, le monastère, qui surplombe les rives du Dniepr, héberge le siège de l’Eglise orthodoxe ukrainienne soumise au patriarcat de Moscou avant l’invasion russe lancée en février 2022.
Cette confession a annoncé en mai la rupture de ses liens avec l’Eglise russe dont le patriarche russe, Kirill a soutenu avec vigueur la guerre contre l’Ukraine. Mais le gouvernement de Kiev estime que cette Eglise reste de facto dépendante de Moscou. Les autorités ukrainiennes ont ordonné aux religieux de quitter mercredi au plus tard le monastère de la Laure des Grottes mais les moines ont jusqu’à présent refusé de partir.
«Personne ne va tirer personne par les pieds, il n’y aura pas d’expulsion par la force, tout se fera dans le respect de la loi», a affirmé Oleksiï Danilov, secrétaire du Conseil ukrainien de sécurité nationale, cité mercredi par son service de presse.
La situation restait calme sur le site dans la matinée, selon une équipe de l’AFP, mais il n’a pas exclu une éviction plus tard dans la journée: «Tout est possible, le diable ne dort pas». «C’est injuste», a déclaré à l’AFP l’archimandrite Nikon interrogé dans ce vaste complexe connu pour ses splendides dômes dorés, situé dans le centre historique de Kiev.
«C’est arbitraire. Le gouvernement outrepasse ses pouvoirs. Ce gouvernement sans Dieu nous persécute, nous les orthodoxes», a lancé auprès de l’AFP un des fidèles, Mykolaï, 49 ans. «Cela finira mal pour le peuple ukrainien», a-t-il poursuivi dénonçant une décision «clairement politique». «Nous le protégerons, c’est notre sanctuaire. Quand on me bat, je garde le silence, (mais) quand c’est mon Eglise, elle doit être défendue», a-t-il martelé. Le chef du monastère, le métropolite Pavlo, avait appelé la semaine passée les fidèles au «devoir de défendre cet endroit saint».
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Le directeur de l’AIEA regrette une «hausse de l’activité militaire» près de la centrale de Zaporijjia
Le chef de l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a regretté mercredi une «hausse de l’activité militaire» près de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les forces russes. «Je pense que la situation en général ne s’améliore pas, il est évident que l’activité militaire est à la hausse dans toute cette région», a déclaré Rafael Grossi à l’AFP lors d’une visite sur place, appelant Moscou et Kiev à s’entendre sur «des principes» pour sécuriser le site.
Rafael Grossi a également affirmé «essayer» de trouver un compromis entre Moscou et Kiev pour «éviter une catastrophe» à la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les Russes. «J’essaie de préparer et de proposer des mesures réalistes qui seront approuvées par toutes les parties», a-t-il déclaré, cité par les agences de presse russes. Selon lui, ce compromis concernerait la centrale en elle-même et non plus seulement une zone de sécurité autour de celle-ci, sur laquelle portaient jusque-là les négociations, infructueuses.
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Les sanctions «peuvent» avoir des conséquences «négatives» sur l’économie russe, déclare Vladimir Poutine
Vladimir Poutine a admis que les sanctions internationales visant Moscou pour son offensive en Ukraine «peuvent» avoir des conséquences «négatives» sur l’économie nationale, après avoir pourtant vanté ces derniers mois l’adaptation de la Russie face à cette nouvelle conjoncture. «Les sanctions imposées à l’économie russe à moyen terme peuvent vraiment avoir un impact négatif sur celle-ci», a mis en garde le président russe lors d’une réunion avec le gouvernement retransmise à la télévision.
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La «guerre hybride» entre Russie et Occidentaux durera «longtemps», déclare le Kremlin
La «guerre hybride» entre Moscou et les puissances occidentales au sujet du conflit en Ukraine «durera longtemps», a estimé mercredi le Kremlin. «Si nous parlons de guerre au sens large, de confrontation avec les pays inamicaux, hostiles, de cette guerre hybride (...), alors cela durera longtemps», a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, exhortant les Russes à êtres «unis derrière le président» Vladimir Poutine.
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Le Kremlin veut «défendre les intérêts» des athlètes russes «de toutes les manières possibles»
Le Kremlin a dit mercredi vouloir «défendre les intérêts» des athlètes russes «de toutes les manières possibles». Ces déclarations interviennent au lendemain de la recommandation du CIO de les réintégrer aux compétitions internationales sous bannière neutre, à titre individuel et à condition qu’ils n’aient pas soutenu le conflit en Ukraine.
«Nous continuerons à défendre les intérêts de nos athlètes de toutes les manières possibles et poursuivrons les contacts avec le CIO pour protéger (leurs) intérêts», a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
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Le chef de l’AIEA est arrivé à la centrale nucléaire de Zaporijjia
Le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, est arrivé à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, occupée par les forces russes. Il «doit voir comment la situation a évolué à la centrale nucléaire de Zaporijjia, parler avec les ingénieurs nucléaires qui l’opèrent», a indiqué sur Telegram l’opérateur ukrainien, Energoatom, annonçant l’arrivée du responsable.
Lire aussi: Centrale de Zaporijjia: la mission la plus difficile jamais menée par l’AIEA
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L’armée ukrainienne bombarde la ville de Melitopol, selon l’administration d’occupation russe
Melitopol, une des principales villes du Sud ukrainien occupée par la Russie, a été touchée mercredi à l’aube par des roquettes de l’armée ukrainienne, selon l’administration d’occupation russe. Les frappes ont touché un dépôt de locomotives, sans faire de blessés.
Un responsable de l’occupation, Vladimir Rogov, a ajouté sur Telegram que le bombardement avait été effectué à l’aide de Himars, un système lance-roquettes mobile américain de haute précision. «A cause des tirs des combattants de Kiev, des infrastructures d’alimentation en électricité ont été endommagées. La distribution d’électricité à Melitopol et dans plusieurs villages environnants est interrompue», a-t-il ajouté.
Melitopol est le chef-lieu de l’occupation russe dans la partie de la région de Zaporijjia qu’elle contrôle. Cette région abrite aussi la centrale nucléaire éponyme, occupée par les forces russes, et où est attendu le directeur de l’AIEA, Rafael Grossi. Ces derniers jours, la Russie a accusé l’Ukraine de multiplier les attentats et les frappes à Melitopol, où vivaient 150 000 habitants avant la guerre.
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La Suède va convoquer l’ambassadeur russe après des menaces de «représailles»
La Suède a annoncé mercredi la convocation de l’ambassadeur russe à Stockholm après ses propos menaçant le pays nordique et la Finlande de devenir, une fois entrés dans l’OTAN, des «cibles légitimes» de «représailles de Moscou», y compris «militaires».
«Le ministère des Affaires étrangères va convoquer l’ambassadeur russe pour dénoncer clairement cette tentative transparente d’influence», a affirmé le chef de la diplomatie suédoise Tobias Billström dans une déclaration écrite à l’AFP.
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Le chef de l'AIEA est attendu à la centrale nucléaire de Zaporijjia dans la matinée
Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi est attendu mercredi à la centrale nucléaire de Zaporijjia, en Ukraine, occupée par les forces russes et dont la communauté internationale craint pour la sécurité.
Rafael Grossi et sa délégation doivent arriver sur le site dans la matinée et en repartir dans l'après-midi, selon l'agence Tass citant un responsable de l'opérateur russe Rosenergoatom.
Il s'agit de la deuxième visite du directeur de l'AIEA à Zaporijjia, la plus grande centrale nucléaire d'Europe, depuis le début du conflit en février 2022. Arrivé en Ukraine en début de semaine, il devra traverser la ligne de front pour pénétrer dans les installations sous contrôle russe.
Lire aussi: L’AIEA, un gendarme nucléaire à l’efficacité relative
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En images: l’évacuation de blessés en avion
L’AFP a accompagné des blessés évacués en avion à bord d’un Boeing 737 de SAS transformé en hôpital volant depuis l’aéroport de Rzeszów, à 70 kilomètres de la frontière ukrainienne.
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Volodymyr Zelensky en visite à la frontière russe
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est rendu à Okhtyrka, près de la frontière russe, au nord-est de l’Ukraine, reprise à l'armée russe il y a un an. «Les sensations sont particulières. La région est proche de l’ennemi. La menace est constante. Le bombardement de notre frontière est constant», a-t-il déclaré dans son allocution vidéo quotidienne., ajoutant: «Mais la vie, notre peuple sont évidemment plus forts que toutes les peurs».
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Membres de l’OTAN, la Finlande et la Suède deviendront des «cibles légitimes», selon Moscou
La Finlande et la Suède vont s’exposer aux «représailles» de la Russie une fois qu’elles seront membres de l’OTAN, a mis en garde l’ambassadeur russe à Stockholm. Avec ces deux adhésions, «la longueur totale des frontières entre la Russie et l’OTAN va presque doubler», a indiqué Viktor Tatarintsev dans un texte mis en ligne sur le site de la mission russe en Suède. «S’il semble encore à quelqu’un que cela améliorera d’une manière ou d’une autre la sécurité de l’Europe, soyez certains que les nouveaux membres du bloc hostile deviendront une cible légitime pour les mesures de représailles russes, y compris celles de nature militaire», a avertit le diplomate.
Pays frontalier de la Russie, la Finlande n’attend plus qu’une ratification turque pour entrer dans l’OTAN. Quant à la Suède, sa candidature a viré au chemin de croix diplomatique et elle fait face pour l’heure à un veto d’Ankara, ainsi qu’un retard de sa ratification par la Hongrie.
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Armes nucléaires en Biélorussie: «des paroles dangereuses», selon Joe Biden
Joe Biden s’en est pris depuis la Maison-Blanche à l’annonce faite par Vladimir Poutine samedi du déploiement d’armes nucléaires «tactiques» en Biélorussie. «Ce sont des paroles dangereuses et c’est préoccupant», a jugé le président américain. Washington a toutefois indiqué que le transfert n’avait pas eu lieu. «Ils ne l’ont pas encore fait», a dit Joe Biden.
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Témoignages: «Personne ne revient vraiment de la guerre»
En images: La santé mentale, un autre front de la guerre en Ukraine
Dans le monde du sport: «Neutralisés», les sportifs russes peuvent revenir, estime le CIO
Interview: Sergueï Lebedev: «L’armée russe est une armée de punisseurs»
Reportage: Ces rebelles russes qui se battent au côté de l’Ukraine
Portrait: Alisa Kovalenko, caméra au poing au cœur des combats en Ukraine
Vu des Etats-Unis: L’angoisse américaine face à l’axe entre Moscou et Pékin
Notre dossier spécial: Ukraine, un an après
Image de couverture: Le directeur de l’AIEA Rafael Grossi sur le site de la centrale nucléaire de Zaporijjia, le mercredi 29 mars 2023. (RIA Novosti)
Guerre Russie-Ukraine: quels risques d’escalade?
Un débat public en présence d’Iryna Venediktova, nouvelle ambassadrice d’Ukraine en Suisse est organisé par le Club suisse de la Presse, en partenariat avec Le Temps et Geneva Solutions.
Il se déroule mardi 4 avril de 14h à 17h15.
Entrée libre et sur inscription ici.