L’Allemagne se met à la diplomatie féministe
Egalité
AbonnéAnnalena Baerbock, à la tête du Département des Affaires étrangères, et Svenja Schulze, ministre du Développement, veulent ancrer les thématiques de genre dans leurs décisions futures

En matière de diplomatie féministe, l’Allemagne n’a rien d’une pionnière. La Suède a ouvert la voie en 2014, suivie par la Norvège, le Canada, l’Espagne ou encore le Mexique. Depuis le 1er mars, Berlin fait néanmoins partie de ce club très restreint de pays qui se donnent comme principe d’inclure les thématiques de genre dans leur prise de décisions s’agissant de la politique étrangère et du développement. L’idée a été actée ce mercredi en Conseil des ministres et ses grandes lignes présentées par la cheffe de la diplomatie, Annalena Baerbock et par sa collègue du Ministère pour le développement Svenja Schulze. «Nous n’appelons pas à une révolution mais nous faisons une chose évidente. Nous voulons faire en sorte que nos politiques atteignent tout le monde» a commenté Annalena Baerbock. «C’est une question de justice», a-t-elle ajouté.