L’arrestation d’un proche du Kremlin rappelle de vieux souvenirs à la Suisse
Il y a tout juste vingt ans, les autorités fédérales ont vécu les affres d’une autre affaire d’extradition impliquant le pouvoir russe et la collaboration américaine. L’Etat de droit et le respect des traités l’avaient emporté sur les pressions
Un citoyen russe, proche du Kremlin, enfermé dans une prison suisse? Il y a comme un air de déjà-vu dans cette situation susceptible de donner des cheveux blancs à la diplomatie helvétique, surtout à la veille d’un méga-sommet. L’arrestation de l’homme d’affaires Vladislav Klyushin, à la demande de la justice américaine qui dit le rechercher pour des délits d’initiés portant sur des dizaines de millions de dollars, rappelle à plusieurs égards un dossier vieux de vingt ans. Encore plus délicate pour Berne, l’affaire en question portait le nom de celui qui fut le chef de la direction des affaires présidentielles russes, Pavel Borodine. Petit retour historique pour rappeler quelques principes de résistance et de respect de l’Etat de droit.
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