Laurence Boisson de Chazournes: «Le traité sur la haute mer consacre l’évolution du droit à l’environnement»
ONU
AbonnéSamedi, les 193 Etats membres de l’ONU ont réussi à s’entendre sur le premier traité sur la haute mer. Un pas historique. Professeure de droit international à l’Université de Genève, Laurence Boisson de Chazournes en explique les enjeux

Il a fallu plus de quinze ans pour y parvenir. Les Etats membres des Nations unies ont réussi à s’entendre sur un traité international de protection de la biodiversité en haute mer. Beaucoup parlent de moment «historique». A New York, ils sont parvenus à finaliser un texte qui doit encore être formellement adopté. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a félicité les délégués, saluant une «victoire pour le multilatéralisme et pour les efforts mondiaux visant à contrer les tendances destructrices qui menacent la santé des océans, aujourd’hui et pour les générations à venir».