Ce n’était qu’une formalité. Recep Tayyip Erdogan a obtenu jeudi l’aval du parlement pour envoyer, dès que bon lui semblera, des soldats turcs en Libye. Les élus de son Parti de la justice et du développement (AKP) et du Parti d’action nationaliste (MHP) ont plébiscité cette mesure dont les effets s’étendent à toute la région. L’opposition s’est efforcée, en vain, d’en expliquer les risques.