Relations internationales
AbonnéC’est dans le sillage de l’implantation de la Société des Nations à Genève qu’a vu le jour l’Institut de hautes études internationales. Avec la même inspiration que celle qui animait la SdN: éviter une nouvelle guerre et former les citoyens aux relations internationales

A l'occasion de la remise, ce 2 décembre, du prix annuel de la Fondation pour Genève à Philippe Burrin, «Le Temps» consacre une série d'articles au travail mené au sein de l'Institut des hautes études internationales et du développement.
On serait presque tenté de le formuler sous forme de boutade. Sans l’implantation de la Société des Nations à Genève à partir de 1920, l’Institut universitaire de hautes études internationales n’aurait sans doute pas vu le jour, sept ans plus tard. La création de ce dernier a été portée par la même inspiration que la SdN: «Eviter une nouvelle catastrophe [une guerre mondiale] en rendant la diplomatie plus transparente et en formant mieux les citoyens aux questions internationales.» Elle a aussi été portée par un homme en particulier, William Rappard.