L’Occident opte pour la confrontation stratégique et risquée avec Pékin
Géopolitique
AbonnéLes Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie viennent de sceller une alliance de défense, Aukus, pour, sans le dire, contrer la montée en puissance militaire chinoise. En se voyant promettre des sous-marins américains à propulsion nucléaire, Canberra prend le risque d’aggraver sa relation déjà difficile avec Pékin
Modifié vendredi 17 septembre 2021 à 08:57
Mise à jour: ce jeudi après-midi, un haut responsable de la Maison-Blanche a fait savoir que Washington et Paris avaient discuté du choix de Canberra avant l'annonce officielle, selon l'AFP. La France et les Etats-Unis ont eu des contacts à haut niveau avant l'annonce de la nouvelle alliance entre Washington, Canberra et Londres.
Mercredi, le nom de la Chine n’a jamais été mentionné, ni par Joe Biden, ni par Scott Morrison ou Boris Johnson. Or en scellant un nouvel axe stratégique de défense dénommé Aukus, le président américain ainsi que les premiers ministres australien et britannique, il paraît évident qu’ils ont dans le collimateur Pékin et sa volonté d’accroître ses capacités militaires et notamment maritimes. En promettant de doter l’Australie de sous-marins d’attaque à propulsion nucléaire, les Etats-Unis semblent mettre en œuvre de façon plus concrète et agressive le «pivot vers l’Asie» décidé par l’administration de Barack Obama.
