La fin de la politique commune de la pêche
Le Royaume-Uni quittera la politique commune de la pêche - qui offre aux pêcheurs européens un accès aux eaux britanniques - et administrera de manière indépendante l'accès à ses côtes s'il quitte l'Union européenne sans accord avec Bruxelles au 31 octobre, date prévue du divorce que le premier ministre Boris Johnson s'est engagé à respecter.
Selon les termes de l'accord négocié par l'ex-première ministre Theresa May avec les 27 autres pays de l'UE, les bateaux européens auraient accès aux eaux britanniques pendant une période de transition de 21 mois qui serait mise à profit pour tenter d'élaborer une nouvelle entente sur la pêche. Cependant, cet accord a été rejeté trois fois par le Parlement.
Boris Johnson réclame de rouvrir les négociations autour de cet accord, ce que Bruxelles refuse jusqu'ici. En parallèle, il a renforcé les préparatifs en vue d'un divorce sans accord, malgré des prédictions annonçant des conséquences économiques désastreuses.
Son gouvernement a confirmé vendredi qu'il discuterait de propositions visant à soutenir les entreprises qui pourraient pâtir d'un tel scénario, un plan baptisé en interne «Opération Kingfisher».
Selon le quotidien The Times, des fonctionnaires ont établi une liste de sociétés qui pourraient être particulièrement exposées financièrement en cas de perturbations.