L’événement, qui s’est déroulé il y a quelques jours à New York, surtout de façon virtuelle, est passé presque inaperçu. Sous la présidence de l’ambassadeur de Suisse Jürg Lauber, un groupe de travail ouvert (OEWG) consacré à la cybersécurité a trouvé un consensus pour adopter un document édictant les normes comportementales que les Etats sont censés appliquer dans le cyberespace. Certains n’y verront qu’un progrès limité confiné à l’ONU. Mais atteindre un consensus impliquant pour la première fois les 193 Etats membres de l’organisation dans un domaine ultrasensible est déjà une étape remarquable, même si, en termes de contenu, les avancées sont minimales.