
Pour l'ONU, le transfert d’enfants ukrainiens en Russie est un crime de guerre
Ses enquêteurs accusent aussi Moscou d’avoir commis de possibles «crimes contre l’humanité» en Ukraine. L’opposant Evgueni Roïzman a été interpellé en Russie. Notre suivi
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L’essentiel
- La Russie a annoncé mercredi vouloir repêcher le drone américain qu’elle est accusée d’avoir fait s’abîmer en mer Noire et qui prouve selon elle le «renforcement» des opérations d’espionnage américaines.
- Washington annonce de son côté enquêter sur les motivations de Moscou dans cet incident, affirmant par ailleurs que les Etats-Unis continueraient à faire voler leurs avions «là où le permet le droit international»,
- La CPI veut poursuivre des Russes pour crimes de guerre, selon le New York Times, qui cite l’enlèvement d’enfants ukrainiens et les frappes délibérées sur des infrastructures civiles.
Fin du suivi
Le suivi en continu de la journée du jeudi 16 mars est terminé.
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L'ambassadeur américain critique le Secrétariat d'Etat suisse à l'économie à propos de l'application des sanctions
«Certains commentaire» de la secrétaire d'Etat du SECO, Helene Budliger Artieda, inquiètent Scott Miller, l'ambassadeur des Etats-Unis à Berne, «car ils remettent en question l'utilité des sanctions», affirme-t-il. L'ambassadeur relève que le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) a encore «beaucoup de travail» dans la mise en oeuvre des sanctions contre la Russie: «C'est surtout le SECO lui-même qui pense en faire assez», déclare-t-il dans une interview publiée jeudi dans la Neue Zürcher Zeitung. «J'espère que nous pourrons continuer à compter sur le SECO en tant que partenaire», ajoute-t-il. Les sanctions n'ont, à ses yeux, que la force de la volonté politique qui les sous-tend.
Scott Miller estime avoir influé dans la reprise par Berne des sanctions contre la Russie fin février 2022. «Je pense avoir pu présenter assez clairement la position américaine. La Suisse ne devrait pas pouvoir être utilisée pour contourner les sanctions contre la Russie. C'était un message qui a été reçu», affirme-t-il.
Réagissant aux propos du diplomate américain, le SECO a relevé qu'Helene Budliger Artieda s'est exprimée sur l'efficacité des sanctions dans un contexte international: plus les mesures sont suivies, plus elles sont efficaces. Dans le cas de la Russie, les mesures sont surtout appliquées par les pays occidentaux, rappelle le Seco dans une prise de position adressée à Keystone-ATS, avant d'ajouter: «Bien entendu, le SECO soutient pleinement la politique de sanctions du Conseil fédéral et l'applique minutieusement»
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Le patriarche de Moscou dénonce la reprise en mains d'un monastère en Ukraine, «berceau» de l'orthodoxie russe
Le patriarche orthodoxe russe Kirill a jugé jeudi «monstrueuse» l'expulsion annoncée de la branche de l'Eglise orthodoxe ukrainienne rattachée jusqu'à récemment au patriarcat de Moscou, d'un emblématique monastère de Kiev qualifié de «berceau» de l'orthodoxie russe. En plein conflit armé avec la Russie, les autorités ukrainiennes ont exigé la semaine dernière que ces moines occupant actuellement la célèbre Laure des Grottes de Kiev quittent les lieux avant le 29 mars.
«L'ultimatum des autorités étatiques (ukrainiennes) visant la Laure de Kiev représente un acte monstrueux comparable à la persécution de la foi aux temps d'impiété», a déclaré le patriarche Kirill, chef de l'Eglise orthodoxe russe, dans un message vidéo publié par son service de presse. Fondée au XIe siècle et classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, la Laure de Kiev, qui surplombe les rives du Dniepr, héberge des moines qui font partie de la branche de l'Eglise orthodoxe ukrainienne soumise avant la guerre au patriarcat de Moscou.
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La Chine et l'Ukraine ont discuté de «l'importance» du principe d'intégrité territoriale
Le chef de la diplomatie ukrainienne a indiqué jeudi avoir discuté avec le ministre chinois des Affaires étrangères, et allié de la Russie. «Nous avons discuté de l'importance du principe de l'intégrité territoriale», a twitté Dmytro Kouleba après sa conversation téléphonique avec Qin Gang, alors que Pékin s'est gardé de condamner l'invasion russe de l'Ukraine, mais a plusieurs fois insisté sur l'importance du respect des frontières des Etats souverains. Pékin souhaite une reprise des pourparlers de paix.
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La Chine exhorte l’Ukraine et la Russie à relancer leurs pourparlers
Le ministre chinois des Affaires étrangères Qin Gang, lors d’un entretien téléphonique avec son homologue ukrainien Dmytro Kouleba, a exhorté Kiev et Moscou à reprendre «au plus vite» leurs pourparlers de paix, selon Pékin.
«La Chine craint que la crise ne s’aggrave et ne devienne incontrôlable. Elle espère que toutes les parties garderont leur calme, feront preuve de retenue, reprendront les pourparlers de paix au plus vite et reviendront sur la voie d’un règlement politique», indique Qin Gang, selon un communiqué publié par son ministère.
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La Russie classe «terroriste» une légion russe combattant pour l’Ukraine
La justice russe désigne comme «organisation terroriste» une légion de Russes combattants avec l’armée ukrainienne face à Moscou, ouvrant ainsi la voie à de lourdes peines pour ses membres en cas de capture. La Cour suprême a décidé de satisfaire une demande en ce sens du Parquet et a reconnu la légion «Liberté de la Russie» comme «organisation terroriste» et «interdit ses activités sur le territoire russe», indiquent les agences de presse russes.
Toute personne aidant ou finançant ce groupe, ainsi que ses membres et dirigeants, encourt désormais des peines allant jusqu’à la réclusion à perpétuité. La légion «Liberté de la Russie» a été créée au début de la guerre en Ukraine t compte dans ses rangs des Russes qui combattent aux côtés de l’armée ukrainienne face aux forces de Moscou.
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L’Europe «plus unie que jamais» dans son soutien à l’Ukraine, selon l’ECFR
De plus en plus d’Européens estiment que l’Ukraine doit regagner tout son territoire, selon les résultats d’un sondage réalisé par le Conseil européen pour les relations internationales (ECFR). 38% des personnes interrogées en janvier 2023 dans 10 pays européens pensent que l’Ukraine doit regagner tout son territoire, même si cela signifie «une guerre plus longue et plus d’Ukrainiens morts ou déplacés.»
Ce sentiment monte à 52% en Pologne, pays voisin et soutien engagé de l’Ukraine. A l’inverse, en mai 2022, 35% des sondés par le think tank paneuropéen étaient pour «un arrêt de la guerre le plus vite possible, même si l’Ukraine doit faire des concessions territoriales à la Russie […] Un an après le début de la guerre, l’Europe est plus unie que jamais», écrit Mark Leonard, l’un des coauteurs de l’étude.
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Les enquêteurs de l’ONU n’ont pas observé de génocide en Ukraine
Les enquêteurs de l’ONU n’ont pas observé de génocide en Ukraine depuis le début de la guerre dans ce pays, indiquent-ils. Ils recommandent toutefois de poursuivre les études à ce sujet.
«Nous n’avons pas constaté qu’il y ait eu un génocide en Ukraine», a déclaré aux journalistes Erik Mose, un des trois commissaires en charge de l’enquête. Il soulignant néanmoins «que certains aspects peuvent soulever des questions concernant ce crime».
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Varsovie va transférer à l’Ukraine 4 chasseurs Mig-29 dans les prochains jours
Varsovie va transférer à l’Ukraine quatre avions de chasse de conception soviétique MiG-29 dans les prochains jours, annonce le président polonais. «D’autres appareils sont en cours de maintenance et seront probablement successivement transférés» aussi, déclare le président Andrzej Duda au cours d’une conférence de presse animée avec son homologue tchèque Petr Pavel. «Nous pouvons donc dire que nous sommes sur le point d’envoyer ces MiG à l’Ukraine» a-t-il dit.
La Pologne dispose d’une quinzaine de MiG hérités dans les années 1990 des forces armées de la République démocratique allemande, ou RDA. «Ces MiG sont toujours en service dans l’armée de l’air polonaise. Ce sont les dernières années d’exploitation de ces appareils qui restent toujours, en grande majorité, opérationnels», dit-il.
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Des crimes contre l’humanité russes présumés, selon les enquêteurs de l’ONU
La Russie a perpétré des actes qui peuvent équivaloir à des crimes contre l’humanité en Ukraine, selon la Commission d’enquête internationale mandatée par l’Organisation des Nations unies. Dans son rapport présenté à Genève, elle demande davantage d’investigations. La Commission franchit une étape supplémentaire par rapport à son évaluation intermédiaire: en septembre dernier, son président Erik Møse avait dit qu’il manquait des preuves et des analyses pour parler de probables crimes contre l’humanité.
Dans l’intervalle, les Etats-Unis ont affirmé en février que de tels crimes avaient été perpétrés, selon les indications sur lesquelles ils s’appuyaient. Désormais, la Commission les rejoint. Selon elle, les attaques depuis six mois sur les infrastructures énergétiques et la torture attribuées à Moscou méritent d’être considérées comme des actes équivalant à des crimes contre l’humanité. Comme en septembre dernier, Moscou se voit aussi reprocher «de nombreux crimes de guerre.» Ceux-ci vont d’exécutions délibérées à des attaques contre les civils.
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Pour les enquêteurs de l’ONU, le transfert d’enfants ukrainiens en Russie est un crime de guerre
La relocalisation d’enfants ukrainiens dans les zones sous contrôle de Moscou et en Russie même constitue un «crime de guerre», affirme un groupe d’enquêteurs de l’Organisation des Nations unies.
Dans leur premier rapport, ces enquêteurs accusent également Moscou d’avoir commis de possibles «crimes contre l’humanité» en Ukraine, en attaquant les infrastructures énergétiques ukrainiennes et en ayant recours à la torture.
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En Russie, un incendie a eu lieu dans un bâtiment des gardes-frontières
Un grand incendie s’est déclaré dans un bâtiment des gardes-frontières dans une région du sud de la Russie, frontalière de l’Ukraine, annoncent les services d’urgence sans donner à ce stade la cause du départ de feu. «Un incendie a été signalé […] les unités sont en route», indique un porte-parole de la branche locale du ministère des Situations d’urgence, cité par l’agence Ria Novosti. Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent un large panache de fumée noire s’échappant de ce bâtiment dans la ville de Rostov-sur-le-Don, dans le sud de la Russie, qui appartient selon les médias aux gardes-frontières. Les gardes-frontières en Russie dépendent des services de sécurité russes, le FSB.
Si les feux sont fréquents en Russie du fait d’un piètre respect des normes anti-incendies, l’Ukraine a aussi été accusée par Moscou d’avoir mené plusieurs attaques ou opérations de sabotage en territoire russe depuis le début de la guerre. Ioulia Mendel, l’ex-porte-parole du président ukrainien Volodymyr Zelensky, a diffusé sur Twitter une vidéo de l’incendie à Rostov, tout en appelant à «ne pas se précipiter pour accuser l’Ukraine.»
It’s FSB building in Rostov and Donu in Russia now. Don’t rush to accuse Ukraine. It might be provocation or domestic political fight. Remember their intelligence and defense services are fighting for the influence pic.twitter.com/mBL4R00KhQ
— Iuliia Mendel (@IuliiaMendel) 16 mars 2023
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Les Mondiaux féminins de boxe en Inde assombris par des boycotts
Les Mondiaux féminins de boxe, boycottés par plusieurs pays pour protester contre la présence de boxeuses russes et biélorusses, ont débuté dans la capitale indienne. Alors que la plupart des fédérations internationales ont banni les sportifs russes et biélorusses depuis le début de la guerre en Ukraine, l’International Boxing Association, (IBA) – présidée par le Russe Umar Kremlev – ne les a pas écartés.
Soutenue financièrement par le géant gazier russe Gazprom, l’IBA, qui organise les Mondiaux, a été suspendue par le Comité international olympique en 2019 à la suite de multiples scandales de corruption. Plusieurs pays, dont l’Ukraine, les Etats-Unis, le Canada ou la Grande-Bretagne, ont décidé de boycotter ces Mondiaux auxquels participent 65 pays jusqu’au 26 mars.
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L’US Air Force publie une vidéo de la collision entre le drone américain et l’avion russe
Le 14 mars, dans la matinée, un avion de combat Su-27 russe est entré en collision avec un drone de reconnaissance non-armée MQ-9 américain. Ce dernier effectuait une patrouille dans l’espace aérien international, au-dessus de la mer Noire. Suite au choc le MQ-9 s’est crashé. L’US Air Force vient de publier les images de cette collision.
Official footage released by the U.S. Air Force of the collision between a Russian Su-27 and US MQ-9 over the Black Sea. pic.twitter.com/kZaYUyXzVm
— OSINTtechnical (@Osinttechnical) 16 mars 2023
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L’opposant Evgueni Roïzman a de nouveau été interpellé en Russie
L’opposant russe et ancien maire très populaire d’Ekaterinbourg, dans l’Oural, a été interpellé sur la base d’une publication en ligne. Evgueni Roïzman nie en être l’auteur, indique son avocat. Dirigeant d’une fondation caritative à son nom, l’homme de 60 ans «va être emmené au commissariat» et les autorités vont décider s’il sera placé ou non en détention administrative, explique Me Vladislav Idamjapov, cité par les agences de presse Tass et Ria Novosti.
Selon des médias, Evgueni Roïzman a été interpellé car il est soupçonné d’avoir partagé en mai 2022 sur le réseau social russe VK une publication de la Fondation anticorruption de l’opposant emprisonné Alexeï Navalny – désignée organisation «extrémiste» et dissoute en 2021 par les autorités. Cité par les médias, son avocat réfute cette accusation, affirmant que l’opposant n’a jamais eu de compte personnel sur VK.
Evgueni Roïzman avait déjà été arrêté en août avant d’être remis en liberté conditionnelle, dans l’attente d’un procès où il est accusé d’avoir «discrédité l’armée» en critiquant la guerre en Ukraine – il avait été condamné à trois amendes. Dans cette affaire, il risque une peine de prison ferme.
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La guerre en Ukraine renforce l’intérêt des Suisses pour l’OTAN
La guerre en Ukraine renforce la volonté des Suisses de se rapprocher de l’OTAN. Pour une majorité, ce n’est pas incompatible avec la neutralité. Dans le cadre de l’étude Sécurité 2023*, les trois quarts de la population suisse ont dit en outre voir l’avenir du monde en noir. A contrario, 81% des personnes interrogées envisagent un avenir positif pour la Suisse. C’est cependant cinq points de pourcentage de moins qu’un an plus tôt.
Dans le même temps, la confiance dans l’avenir du monde a baissé de sept points de pourcentage. Seules 24% des personnes interrogées étaient encore optimistes quant à l’avenir de la planète en janvier 2023. Pour 42% des personnes interrogées, les guerres et les conflits représentent la plus grande menace pour la Suisse. Suivent le changement climatique (34%) et les crises financières et économiques (31%).
Dans la foulée, une majorité de 55% se disait favorable en janvier 2023 à un rapprochement avec l’OTAN. C’est 10 points de pourcentage de plus qu’un an plus tôt, une courte majorité estimant que la neutralité le permettrait. Cela signifie que l’idée d’une défense autonome a du plomb dans l’aile.
*L’étude «Sécurité 2023» a été réalisée en janvier et publiée ce jeudi par l’Académie militaire (MILAK) et le Center for Security Studies (CSS) de l’EPF de Zurich.
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Olaf Scholz insiste sur la nécessité de livrer «rapidement» des munitions à l’Ukraine
Le chancelier allemand Olaf Scholz juge «particulièrement important» de fournir «rapidement» à l’Ukraine les munitions dont elle a besoin pour repousser l’invasion russe.
«Avec nos partenaires européens, nous allons ensemble décider de nouvelles mesures pour assurer un approvisionnement meilleur et continu» en munitions, lors du sommet européen de la semaine prochaine, a-t-il déclaré lors d’un discours devant les députés du Bundestag.
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La Pologne affirme avoir démantelé un réseau d’espionnage
La Pologne affirme avoir entièrement démantelé un réseau d’espionnage russe œuvrant en soutien à l’offensive lancée par Moscou en Ukraine.
«Tout le réseau a été démantelé», déclare le ministre polonais de la Défense Mariusz Blaszczak à la radio publique polonaise PR1. «C’était un groupe d’espionnage, un groupe de personnes qui collectaient des informations pour ceux qui ont attaqué l’Ukraine», ajoute-t-il.
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Pour Scott Miller, «la Suisse ne peut pas se dire neutre»
Concernant la discussion sur les livraisons d’armes, l’ambassadeur américain Scott Miller estime que la Suisse se trouve dans la crise la plus grave depuis la Seconde Guerre mondiale. «Elle est confrontée à ce que signifie la neutralité. Nous la comprenons et la respectons, déclare-t-il. Mais il ne s’agit pas d’une construction statique. La Suisse ne peut pas se dire neutre et laisser l’une ou les deux parties utiliser ses lois à leur propre avantage.»
«Les Etats-Unis et la majeure partie de la communauté internationale qui soutient l’Ukraine estiment que le Parlement suisse devrait autoriser la réexportation dès que possible, poursuit Scott Miller. Si Berne était partie du principe que le matériel de guerre suisse ne serait jamais utilisé dans des conflits, elle n’aurait jamais pu livrer des armes à d’autres pays».
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L’ambassadeur américain à Berne inquiet sur l’application des sanctions
L’ambassadeur américain à Berne, Scott Miller, fustige le Seco sur sa position vis-à-vis de l’Ukraine. «Certains commentaires» de la secrétaire d’Etat du Seco, Helene Budliger Artieda, l’inquiètent, dit-il dans la Neue Zürcher Zeitung, «car ils remettent en question l’utilité des sanctions». Pour l’ambassadeur, les sanctions contre la Russie sont également difficiles à mettre en œuvre: «C’est surtout le Secrétariat d’Etat à l’économie lui-même qui pense en faire assez», déclare-t-il. «J’espère que nous pourrons continuer à compter sur le Seco en tant que partenaire», ajoute-t-il. Les sanctions n’ont, à ses yeux, que la force de la volonté politique qui les sous-tend.
Scott Miller estime avoir influé dans la reprise par Berne des sanctions contre la Russie fin février 2022. «Je pense avoir pu présenter assez clairement la position américaine. La Suisse ne devrait pas pouvoir être utilisée pour contourner les sanctions contre la Russie. C’était un message qui a été reçu», explique-t-il. Les Etats-Unis auraient pris note des 7,75 milliards de francs d’avoirs russes gelés en Suisse. Mais «la Suisse pourrait bloquer de 50 à 100 milliards supplémentaires», selon Scott Miller, qui en appelle à des accords internationaux de coordination.
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Image de couverture: Des enfants ukrainiens jouent à un poste de contrôle abandonné à Kherson, dans le sud de l’Ukraine, le 23 novembre 2022. (AP Photo/Bernat Armangue, FIle)