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AbonnéLa Plateforme de Crimée ukrainienne, sommet soutenant le retrait de la Russie, a réuni 46 délégations à Kiev. Un premier pas diplomatique pour un objectif plus qu’incertain, alors que l’emprise militaire de Moscou sur la mer Noire augmente et que les Occidentaux rechignent à l’affronter sur ce front

Volodymyr Zelensky n’était pas peu fier, ce lundi, en accueillant un par un les 46 délégations ayant fait le voyage pour assister à cette «Plateforme de Crimée». En septembre 2020, lors de l’Assemblée générale de l’ONU à New-York, le président ukrainien avait annoncé la création d’un mécanisme international, spécifiquement consacré au retrait de la Russie en Crimée, alors que pendant la présidence Porochenko, ce dossier, techniquement complexe, avait été mis en arrière-plan de la guerre du Donbass, et se limitait au registre déclaratif et émotionnel. «La Crimée ne doit pas disparaitre de l’agenda international durant sept nouvelles années», a déclaré Volodymyr Zelensky, en préambule du sommet.