A propos du «risque d’un bain de sang» dans les grandes villes qui sont encore aux mains des rebelles, le dirigeant libyen a déclaré: Il «faut combattre le terrorisme. C’est pour cela que nous avançons rapidement pour éviter des massacres». «S’ils se rendent, nous ne les tuerons pas», a poursuivi le colonel Kadhafi, en soulignant que «l’ordre donné aux troupes est de les encercler, de les assiéger».
Il a exclu toute négociation avec les insurgés: «Dialoguer avec qui? Négocier avec des terroristes liés à Oussama ben Laden n’est pas possible. Eux-mêmes ne croient pas au dialogue, ils ne pensent qu’à combattre et tuer, tuer, tuer.» La communauté internationale «ne sait pas ce qui se passe vraiment en Libye, le peuple est avec moi, le reste n’est que propagande», a indiqué M. Kadhafi.
Selon lui, la population de Benghazi «a peur de ces gens et il faut que nous la libérions» de leur présence. «Les gens nous demandent d’intervenir en disant: «Libérez-nous de ces bandes armées».
Le dirigeant libyen s’est dit très déçu de l’attitude européenne, en particulier de l’Italie. «Je suis tellement choqué, je me sens trahi, je ne sais pas quoi dire à Berlusconi», a-t-il dit, en affirmant «n’avoir plus aucun contact avec l’Italie ni avec Berlusconi».
A propos de la présence très forte en Libye du groupe italien ENI (pétrole, gaz), il «souhaite que le peuple libyen réexamine les liens économiques et financiers et ceux en matière de sécurité avec l’Occident».