La Cour de cassation, la plus haute juridiction dans le droit pénal en Egypte, peut maintenant soit confirmer le verdict de samedi, soit l’annuler. En cas d’annulation, elle devra elle-même examiner cette affaire, selon la législation égyptienne. Lors d’un premier procès en juin 2012, M. Moubarak avait été condamné à la prison à perpétuité mais la sentence avait été annulée pour des raisons techniques et l’affaire rejugée.
Après le verdict de samedi, un millier de manifestants s’étaient rassemblés près de la place Tahrir, épicentre de la révolte de 2011, pour dénoncer la décision du tribunal. Le rassemblement a été dispersé par la police et deux personnes sont mortes dans les violences. Des figures de l’opposition de gauche ont également critiqué le verdict. De son côté, l’ex-chef de l’armée et actuel président Abdel Fattah al-Sissi a assuré que l’Egypte n’allait pas «revenir en arrière».