Diplomatie
AbonnéLes tremblements de terre qui ont frappé la région le mois dernier sont utilisés par le maître de Damas pour afficher son pouvoir à moindres frais. Une stratégie qui passe aussi par Genève
Il existe sans doute peu d’endroits sur la planète où des victimes d’une catastrophe naturelle se verraient ainsi laissés à l’abandon par le monde entier. Cela s’est passé en Syrie: tandis que les secours se pressaient en Turquie voisine, frappée elle aussi par les tremblements de terre, les Syriens de la région d’Idlib ont dû attendre une bonne semaine avant l’arrivée de la moindre aide d’urgence. Dans une région déjà dévastée par la guerre et privée de tout, même les bombardements syriens n’ont pas cessé tandis que les corps se trouvaient encore sous les décombres.