A Bâle, la célébration du congrès sioniste ne s’embarrasse pas de critiques

«A Bâle, j’ai fondé l’Etat juif.» Enseignée à tous les écoliers israéliens, la formule énoncée par Theodor Herzl quelques jours après le premier congrès sioniste de Bâle est devenue presque canonique. Elle sera au centre des célébrations qui se tiennent ces dimanche et lundi dans la même ville, pour commémorer les 125 ans de ce congrès qui avait, pour reprendre une autre formule célèbre de Theodor Herzl, «posé la première pierre de la maison destinée à abriter la nation juive».