Cinq ans après les opérations de libération de Mossoul, une partie des populations civiles déplacées dans le pays ont pu regagner leurs quartiers ou villages pour tenter de reconstruire leurs vies. Mais pour les milliers de familles affiliées à l’Etat islamique et qui restent dispersées dans les camps, reprendre un jour une vie normale est encore un rêve. Elles continuent pour l’heure à être les victimes d’une politique officieuse de punitions collectives et de persécutions de la part de l’Etat irakien, des forces de sécurité et du reste de la population.