Diplomatie
AbonnéFace aux exactions perpétrées par le régime iranien à l’égard de son peuple, deux approches s’affrontent. Alors que certains jugent indispensable de continuer à dialoguer avec le régime iranien, d’autres partent du principe qu’on ne devrait plus le faire

«On ne négocie pas avec le diable! Ils sont malins et ont plus d’un tour dans leur sac…», s’exclame Azadeh*, illustratrice iranienne établie en Suisse romande. «Je comprends la position de la Suisse, qui souhaite ne pas rompre le dialogue, mais notre crainte est qu’elle négocie avec ce gouvernement, qu’il accepte certaines concessions et qu’au final, les mollahs restent en place… Nous, on veut simplement qu’ils s’en aillent!» Azadeh se demande également ce que fait la Suisse en coulisses: «Est-ce qu’ils font vraiment quelque chose, ou est-ce qu’ils n’osent même pas? Tout le monde est un peu trop «sur la pointe des pieds», avec ce régime.»