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A Gaza, une escalade militaire de plus pour une stratégie israélienne à courte vue

Un an à peine après la guerre de mai 2021, les Israéliens ont attaqué Gaza vendredi dans une opération contre le Djihad islamique. Les bombardements se succèdent, faute d’une alternative politique à long terme

Un Palestinien porte sa fille après avoir évacué sa maison pendant une frappe aérienne israélienne dans la ville de Gaza, le 7 août 2022. — © MOHAMMED ABED / AFP
Un Palestinien porte sa fille après avoir évacué sa maison pendant une frappe aérienne israélienne dans la ville de Gaza, le 7 août 2022. — © MOHAMMED ABED / AFP

Ce week-end, les Gazaouis ont vu se répéter un cauchemar désormais bien familier. Du nord au sud, l’enclave, qui étouffe déjà sous un blocus israélo-égyptien depuis plus de quinze ans, a été bombardée. Israël a lancé vendredi une opération qui, selon l’armée, visait à «déjouer une attaque» du Djihad islamique, l’un des mouvements au pouvoir à Gaza avec le Hamas.

Des immeubles réduits en cendres, des corps extirpés des décombres… de nouveau, les quelque 2,3 millions de Gazaouis, encore traumatisés par la guerre de mai 2021 qui a fait 260 morts palestiniens et 13 côté israélien, se sont terrés dans les immeubles de ce petit territoire surpeuplé, bouclé, sans abris anti-bombe. Le Ministère de la santé local a déjà annoncé plus de 30 morts, dont deux des principaux commandants du Djihad islamique, Tayssir al-Jabari et Khaled Mansour, mais aussi de nombreux civils dont six enfants et plus de 250 blessés.

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