En Irak, vingt ans après l'invasion américaine, une nostalgie sous haute surveillance
Moyen-Orient
AbonnéVingt ans jour pour jour après l'invasion, Tikrit, ville natale de Saddam Hussein, vit dans une certaine nostalgie du régime. Contrôlée par des milices chiites venues la libérer de Daech en 2014, elle fait face aux accusations de proximité avec le groupe terroriste

Vingt ans après, que reste-t-il de Saddam Hussein à Tikrit, sa ville natale? Si ses jadis flamboyants palais continuent d’imposer leur stature et entretiennent le souvenir de la grandeur du régime, ils ne sont désormais plus que ruines, victimes de la destruction semée par Daech et des opérations de libération de la ville en 2014. Pour autant, leurs silhouettes éclatées continuent d’entretenir la mémoire du président déchu, symboles de ce que Tikrit incarnait aux heures de gloire du régime. Ici, encore plus qu’ailleurs en Irak, on regrette la stabilité et la sécurité qu’il offrait.