Lorsque l’Etat islamique a pris le contrôle de la ville de Mossoul un soir de juin 2014, les chrétiens n’ont eu d’autre choix que celui de l’exode. Près de la moitié a ensuite trouvé refuge en Australie, en Europe, au Canada ou aux Etats-Unis. L’autre est restée. A Ainkawa, le quartier chrétien d’Erbil, Nada Ibrahim et Faris Heis, la soixantaine, se remémorent avec douleur la nuit de leur fuite. Ils n’envisagent pas de retourner chez eux.