Un pick-up blanc file dans les rues de Raqqa, au nord de la Syrie. A son bord, quatre hommes vêtus de gilets pare-balles et de pantalons militaires. Comme à la veille de tous les rassemblements publics, les démineurs ont été appelés pour contrôler les lieux. Ici, l’Etat islamique n’est pas mort: au contraire, la menace qu’il représente ne cesse de s’amplifier.