Irak
AbonnéEn Irak, des jeunes Irakiens font le pari de l’amour sous toutes ses formes, en dépit des pressions familiales, tribales et parfois même militaires

Le soleil couchant de Bagdad décline ses nuances de rouge-orangé dans le ciel et évoque sa poésie millénaire. Les Irakiens ne se lassent pas de ce spectacle apaisant après tant de souffrances. Celles d’une vie passée en zone de conflits. Sur les ruines des guerres, Bagdad a su préserver miraculeusement une partie de son héritage social et culturel des années 60, l’âge d’or de l’Irak dans la mémoire collective. Entre la chute de la monarchie du roi Fayçal II et l’avènement du parti Baas symbolisé par Saddam Hussein près de 25 ans, les Irakiens ont joui d’une certaine stabilité, sur la ligne d’un panarabisme arabe triomphant.