Pour sa part, Oskar Lafontaine, «Napoléon de la Sarre», ancien candidat à la chancellerie allemande et ex-ministre des Finances de Gerhard Schröder, avec qui il s'est fâché, rêve de devenir chef de l'opposition à la grande coalition CDU-SPD. Dans un discours très combatif, il a cherché à surmonter les résistances des délégués de deux Länder qui s'opposent à la fusion, Berlin et le Mecklembourg-Poméranie. Là où précisément les futurs partenaires néocommunistes sont alliés avec le SPD.
L'écueil de Berlin
«Nous ne pouvons pas accepter qu'une section régionale menace la création d'un parti uni de la gauche allemande pour lequel les électeurs nous ont donné mandat», a tonné Oskar Lafontaine. Lors des élections au Bundestag, en septembre, l'alliance électorale occasionnelle entre WASG et Linkspartei. PDS avait remporté 8,7% des voix et 54 sièges. Finalement le congrès de l'Alternative a demandé à son comité directeur d'empêcher la dissidence locale de Berlin de lancer sa propre liste.