Moyen-Orient
AbonnéLe parlement belge examinera le 19 juillet un traité controversé. Négocié avec l’Iran, le texte pourrait permettre l’échange de prisonniers, une pratique par laquelle la République islamique pèse à l’international

Défendue devant le parlement mardi 19 juillet, l’initiative du gouvernement belge a été vivement dénoncée par des opposants au régime iranien qui craignent l’extradition et l’amnistie d’Assadollah Assadi. Ce diplomate iranien a été condamné en février 2021, en Belgique, à 20 ans de prison pour «tentatives d’assassinat terroriste». Le tribunal l’a reconnu coupable d’avoir fomenté en 2018 un projet d’attentat à l’explosif qui devait viser un rassemblement d’opposants au régime des mollahs organisé près de Paris.