Les premiers signalements ont cette fois débuté plus tôt, vers 22 h 00, selon la source policière. Particuliers souhaitant tester leur nouveau jouet, amateurs de photos s’amusant à narguer les autorités ou repérages à des fins criminelles: les motivations et le profil de ces pilotes nocturnes demeurent inconnus.
Le Parquet de Paris a ouvert une enquête pour «vol par aéronef en zone interdite», confiée à la section de recherches de la gendarmerie des transports aériens (GTA).
Depuis le 5 octobre, «60 survols de drones» ont été constatés au-dessus de centrales nucléaires ou de la ville de Paris, a indiqué Bernard Cazeneuve mardi, assurant que le gouvernement avait pris des mesures face à cette menace.
Pour lutter contre ces survols de zones interdites, Bernard Cazeneuve a assuré que le gouvernement avait pris «des mesures préventives destinées à informer les utilisateurs de ces engins, au moment de leur acquisition, du risque de peine encourue en cas d’infraction à la réglementation».