Syrie
L'Allemagne prévoit le déploiement en 2016 d'au maximum 1 200 soldats. L'armée ne procèdera à aucun bombardement

La chambre basse du Parlement allemand a autorisé vendredi la participation, à la suite des attentats de Paris, de jusqu’à 1 200 militaires aux opérations internationales contre les djihadistes du groupe Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak.
Sur 598 députés s’étant exprimés, 445 ont voté pour, 146 contre et 7 se sont abstenus, un résultat sans surprise, la grande coalition de la chancelière Angela Merkel soutenant la participation militaire de l’Allemagne.
Aucun bombardement
L’Allemagne prévoit le déploiement en 2016 d’au maximum 1 200 soldats, ce qui en ferait la plus grosse mission de la Bundeswehr à l’étranger. Berlin a prévu notamment de participer avec six avions Tornado à des missions de reconnaissance en Syrie et d’engager une frégate au côté du porte-avions français Charles-de-Gaulle.
L’armée allemande ne procédera à aucun bombardement, contrairement à la France ou aux Etats-Unis, et depuis jeudi la Grande-Bretagne qui a mené ses premières frappes en Syrie une heure après un vote du Parlement en ce sens.
La décision allemande, annoncée il y a tout juste une semaine en réponse à une demande d’assistance de Paris après les attentats du 13 novembre qui ont fait 130 morts, a passé en un temps record les étapes nécessaires à sa mise en oeuvre, au grand dam de l’opposition.