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Les pays en développement reviennent à la table des négociations

Les pays africains, soutenus par les pays en développement du G77, viennent de regagner la salle plénière pour participer aux négociations. Ce matin ils avaient quitté les groupes de travail en signe de colère, exigeant que l’avenir du Protocole de Kyoto soit discuté en plus d’un futur accord dans le cadre de l’ONU

Le groupe Afrique, qui avait réclamé lundi la suspension des négociations dans les groupes de travail ont rejoint les discussions en séance plénière en début d’après-midi, ont indiqué des délégués européen et africain à l’AFP.

La séance plénière a repris peu après 15h00 (heure suisse) après que les délégués africains ont reçu l’assurance de la présidente danoise de la conférence, Connie Hedegaard, qu’une partie des travaux serait consacrée exclusivement au Protocole de Kyoto, a déclaré à l’AFP un négociateur européen dans la salle. Mme Hedegaard «a promis que nous aurions bien deux décisions (dans l’accord final), l’une sous le Protocole de Kyoto et l’autre sous la convention» climat des Nations unies, a également indiqué à l’AFP Etienne Massard Makaga, délégué du Gabon.

Les 53 pays africains, emmenés par l’Algérie, avaient suspendu dans la matinée leur participation aux travaux pour exiger qu’une séance plénière soit réservée à l’avenir du protocole, seul traité international à ce jour sur le climat. «C’est le seul instrument qui permet de s’assurer que les uns et les autres vont s’engager sur une base minimale», a expliqué M. Makaga.

Japon et Australie pour leur part ont refusé de discuter d’une deuxième période d’engagements tant que les discussions ne progressent pas sur ceux des Etats-Unis et des grands pays émergents.