Un an après le retour des sanctions américaines censées asphyxier son économie, l’Iran survit. Pour affronter les pénuries, le pays peut, semble-t-il, compter sur ses exportations de pétrole, pourtant interdites par les Etats-Unis depuis début mai. Jusqu’à cette date, la République islamique était encore autorisée à approvisionner des clients dépendant fortement de son pétrole, comme la Chine, l’Inde ou la Turquie. La décision de Donald Trump, il y a trois mois, de couper toutes les livraisons de pétrole à l’étranger a été reçue avec consternation mais sans surprise par Téhéran.