L’Iran, toujours secoué par une contestation qui ne faiblit pas, a été l’un des thèmes centraux d’un sommet tenu mardi en Jordanie par des acteurs régionaux et le président français. A l’image de ce qu’il prône avec la Russie, Emmanuel Macron cherche toujours à maintenir le contact avec Téhéran. Mais sur les rives de la mer Morte, il a exhorté Bagdad à suivre une autre voie que celle d’un «modèle dicté de l’extérieur, une allusion faite à l’influence toujours forte de Téhéran en Irak. Auteur d’un livre qui vient de paraître – Destructive Coordination, Anfal and Islamic Political Capitalism. A New Reading of Contemporary Iran (Editions Palgrave/Macmillan), Mehrdad Vahabi, professeur d’économie à l’Université de Paris Nord, décrypte les questions économiques qui sous-tendent la contestation en Iran.