«Cet accord doit être considéré comme positif. Aujourd’hui, il n’y a plus besoin de sanctions contre l’Iran», a déclaré Ahmet Davutoglu après la signature du texte de cette proposition commune par les trois pays. «Cet accord envoie à la communauté internationale le message qu’il est toujours temps pour la diplomatie. La Turquie et le Brésil ont montré que le temps était à la diplomatie» et non aux sanctions, a-t-il ajouté.

Il a aussi affirmé que les 1200 kg d’uranium iranien faiblement enrichi que Téhéran propose d’envoyer en Turquie «resteront en Turquie en attendant que l’Iran reçoive le combustible» pour son réacteur de recherche de Téhéran. «Nous garderons en dépôt l’uranium iranien comme notre propre capital», a-t-il ajouté.

Du côté brésilien, on adopte le même ton. L’accord montre que le «temps est toujours à la diplomatie et la négociation», a déclaré le ministre brésilien des Affaires étrangères Celso Amorim. «Il faut créer la confiance entre l’Iran et la communauté internationale et le groupe 5+1» (Etat-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne, interlocuteur principal de Téhéran dans le dossier nucléaire), a-t-il ajouté. Il a également affirmé que cet accord «reconnaissait le droit de l’Iran à utiliser à des fins pacifiques la technologie nucléaire et à l’enrichissement d’uranium».