Retrouvez l'article du 8 juin 2020: La Nouvelle-Zélande, qui n'a plus aucun cas actif de coronavirus, entame son déconfinement
Mais un nouveau foyer épidémique a été découvert en août dans la plus grande ville du pays, ce qui a poussé les autorités à ordonner pour le million et demi d'habitants d'Auckland un nouveau confinement qui a duré trois semaines, jusque début septembre.
Aucun nouveau cas n'ayant été confirmé dans la grande ville de l'Île du Nord depuis 12 jours, Jacinda Ardern a affirmé que l'épidémie était désormais sous contrôle et salué les habitants qui ont dû endurer un nouveau confinement. «Les habitants d'Auckland et les Néo-Zélandais s'en sont tenus à un plan qui a désormais fonctionné deux fois», s'est félicitée la dirigeante travailliste.
Appel à l'utilisation de l'application de traçage du Covid-19
Un succès qui tombe pour elle à point, puisque que les électeurs sont appelés à renouveler le Parlement le 17 octobre. Elle est donnée largement favorite pour rester à la tête du gouvernement.
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Jacinda Ardern a ajouté qu'à compter de mercredi soir, Auckland serait ramené au niveau 1 de l'alerte sanitaire, qui est celui en vigueur pour le reste du pays. Cela fait qu'il n'y a plus aucune restriction en matière de rassemblement public.
Une des conséquences notables est que le deuxième test-match de rugby entre la Nouvelle-Zélande et l'Australie, comptant pour la Bledisloe Cup -compétition annuelle entre les All Blacks et les Wallabies- pourra se tenir le 18 octobre à l'Eden Park d'Auckland devant un stade comble. «C'est une nouvelle positive» s'est félicitée dans un communiqué la fédération New Zealand Rugby. Le premier test-match se déroulera dimanche à Wellington.
L'archipel du Pacifique Sud, qui compte cinq millions d'habitants, n'a enregistré que 25 décès dûs au Covid-19 et moins de 1900 cas. On dénombrait encore lundi 40 cas actifs de coronavirus. Mais Jacinda Ardern a aussi affirmé qu'il ne fallait pas s'endormir sur ses lauriers, en déplorant une moindre utilisation de l'application officielle de traçage du Covid-19, et une baisse du nombre de tests. «Un retour du virus n'est pas la seule chose qui nous inquiète, il y a aussi un retour de la complaisance» a tonné Jacinda Ardern.
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