Un peu avant la venue de Nancy Pelosi à Taïwan, les réseaux sociaux chinois s’embrasaient: la Chambre des représentants américaine allait-elle pouvoir atterrir? Ou les avions de combat de l’armée populaire de libération allaient-ils l’en empêcher? Hu Xijin, ancien rédacteur en chef du quotidien nationaliste Global Times et toujours éditorialiste pour le journal, avait prévenu: «Nos avions de combat devraient déployer toutes les tactiques d’obstruction possibles. Si elles sont inefficaces, je pense que c’est OK d’abattre l’avion de Pelosi.» Quand l’élue démocrate a finalement atterri à Taipei sans encombre, mardi soir vers 23h, certains n’ont pas caché leur déception. «C’est comme regarder un match de l’équipe nationale de football (notoirement mauvaise): 90 minutes d’attente et par la moindre action!», a ironisé un internaute.