France
AbonnéAlors que le procès des complices du massacre de «Charlie Hebdo» doit s’achever cette semaine à Paris, le projet de loi contre les «séparatismes» sera présenté mercredi

S’il le pouvait, Richard Malka aimerait sans doute voir gravés sur les murs du Palais de justice de Paris les mots qu’il a prononcés vendredi, lors de sa plaidoirie au nom des parties civiles, dans le procès des complices du massacre de Charlie Hebdo qui s’achèvera cette semaine: «Il faut accepter qu’il y ait deux procès en un. Celui des accusés et celui des idées que l’on a voulu assassiner. […] Ces crimes ne sont pas des crimes comme les autres et ce procès ne peut pas être un procès comme un autre.»
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