«Nous devons observer les faits», déclare Anas al-Takriti, de l'Association des musulmans de Grande-Bretagne. «Et les faits sont qu'en tant que société, nous avons un problème d'extrémisme, que ce soit du côté musulman ou de sensibilités d'extrême droite», souligne-t-il. Mais les extrémistes de tous bords ne sont pas les seuls dans la ligne de mire. La police des transports est elle-même sur la sellette, pour avoir admis cette semaine que les fouilles pour parer à la menace terroriste pourraient être faites au faciès.
Attentats: une inculpation
Par ailleurs, un homme arrêté dans le cadre de l'enquête sur les attentats ratés du 21 juillet à Londres a été hier la première personne inculpée au Royaume-Uni dans cette affaire. Il est poursuivi pour son silence alors qu'il était informé de la préparation d'une attaque.
Les enquêteurs craignent d'autre part que l'extradition d'un suspect détenu en Italie ne soit retardée. La Zambie devrait en revanche livrer rapidement un homme qui aurait joué un rôle important dans les attaques.