Birmanie
AbonnéLes principaux dirigeants démocratiques du pays ont été placés en détention lundi par les militaires. En filigrane de ce putsch se dessine une délicate transition à la tête des forces armées

Lundi matin, l’armée birmane a arrêté le Prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi, le président, Win Myint, et plusieurs hauts représentants du parti au pouvoir, la Ligue nationale pour la démocratie (NLD). Quelques heures plus tard, elle décrétait l’état d’urgence pour un an et plaçait son commandant en chef, le général Min Aung Hlaing, à la tête du pays.