Elections législatives
AbonnéSans majorité absolue, la coalition présidentielle voudra l’appui des Républicains (61 sièges) pour faire passer certains projets, comme la réforme des retraites. C'est le paradoxe des Républicains: moins nombreux, plus précieux. Sauf qu'ils sont aussi partagés sur la stratégie...

Les Républicains et leurs alliés de l’UDI et Divers droite ont fait mieux que résister, très loin de la claque essuyée par Valérie Pécresse, leur candidate à l’élection présidentielle (4,78%). En nombre de députés, certes c’est une vraie chute – LR disposait de 112 sièges dans la précédente législature dont des apparentés – ce nombre passe à 61. Symboliquement aussi, LR devient seulement le quatrième groupe à l’Assemblée, loin derrière le Rassemblement national, le rôle de premier opposant étant maintenant dévolu à la Nupes en termes de coalition, ou au RN en termes de parti. Dur, pour un parti qui a dominé une bonne partie de la Ve République...