Afghanistan
AbonnéProfesseur de droit international à l’IHEID, Marcelo Kohen estime que le contrôle de presque tout le territoire afghan est un facteur déterminant. Mais cela donne aussi aux nouveaux maîtres du pays des obligations. A la communauté internationale de ne pas relâcher la pression

Après le départ chaotique des derniers soldats américains de Kaboul, les talibans doivent former un nouveau gouvernement. La communauté internationale s’interroge sur les relations à nouer avec les anciens insurgés qui contrôlent désormais presque tout l’Afghanistan et sur l’opportunité de reconnaître le nouveau régime. Que dit le droit international à ce sujet? L’éclairage de Marcelo Kohen, professeur de droit international à l’Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) à Genève.