Afghanistan
AbonnéA l’heure où s’ouvre ce lundi à Genève une conférence des donateurs pour l’Afghanistan, que les négociations de paix entre talibans et Américains stagnent et que Washington prévoit de retirer la moitié de ses effectifs sur place, le directeur général du CICR fait le point. Il a passé quatre jours dans le pays

C’est dans un contexte très tendu que s’ouvre en virtuel et présentiel ce lundi pour deux jours la Conférence des donateurs sur l’Afghanistan au Palais des Nations à Genève. Samedi, par l’intermédiaire de son secrétaire d’Etat Mike Pompeo, l’administration Trump, qui vit ses deux derniers mois à la Maison-Blanche, a tenté de donner à Doha une dernière impulsion aux négociations de paix entre le gouvernement afghan et les talibans. Elle a aussi décidé de retirer la moitié des troupes américaines sur place pour y maintenir 2500 GI. Sur le terrain toutefois, la situation demeure délétère. Samedi, des terroristes ont tiré 23 roquettes sur Kaboul, faisant au moins dix morts civils et une cinquantaine de blessés.