Portrait
AbonnéInconnu dans son pays jusqu’en 2019, le nouveau président du Costa Rica a été sanctionné par la Banque mondiale pour harcèlement sexuel. Son programme? La réduction des prix, la relance des mines et l'interdiction de l’avortement
En 2018, la signature de l’accord d’Escazu avait fait naître beaucoup d’espoirs parmi les défenseurs de la nature. Paraphé par vingt-quatre pays d'Amérique latine et des Caraïbes, il entérinait le droit d’accès à l’information des citoyens sur les thèmes de l’environnement, leur participation aux prises de décisions, et ouvrait la voie à l’instauration d’une justice environnementale. Le texte prévoyait aussi des mécanismes de protection des activistes et des populations autochtones. De façon symbolique, ce traité contraignant a été signé dans une ville du Costa Rica, pays cité en modèle pour ses engagements écologistes. Un exemple: le plan climat lancé en 2019, qui prévoit la neutralité carbone et la fin de toute émission de gaz à effet de serre à l’horizon 2050.