L’essentiel

  • L’Ukraine a de nouveau été visée vendredi par des salves de missiles russes, avec notamment une clinique touchée à Dnipro où au moins deux personnes ont été tuées.
  • La Russie a commencé de transférer des ogives nucléaires à la Bielorussie, a affirmé jeudi Alexandre Loukachenko. Cette décision décriée par les pays occidentaux avait été annoncée le 25 mars par Vladimir Poutine.
  • Sur le terrain, le groupe paramilitaire Wagner a commencé le transfert à l'armée régulière russe de ses positions dans la ville dévastée de Bakhmout.
  • Le premier ministre russe Mikhaïl Michoustine était mardi à Shanghai pour assister à un forum économique.

OMS: Moscou force au vote mais l’Ukraine passe

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La Russie a essuyé un revers vendredi en échouant à bloquer l’entrée de l’Ukraine au sein du Conseil exécutif de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a vu aussi l’arrivée de la Corée du Nord.

Les dix pays qui ont finalement rejoint le Conseil exécutif pour trois ans sont en général élus en bloc par acclamation pendant l’Assemblée mondiale de la santé, dont la 76e session se déroule actuellement à Genève. Mais en raison de la tentative de Moscou d’empêcher l’Ukraine d’accéder à ce forum de 34 pays membres, qui joue un rôle important dans la gouvernance de l’OMS, il a fallu voter pour la première fois depuis 1977.

Le résultat a été sans appel, les candidats, désignés par chacune des 6 régions de l’OMS, ont été élus par 123 voix contre 13 abstentions.

«Le vote d’aujourd’hui a marqué une défaite retentissante pour la Russie, qui a échoué dans ses tentatives imprudentes de saper l’autorité des comités régionaux de l’OMS et de perturber les travaux de l’Assemblée mondiale de la santé et de son conseil exécutif», s’est réjouie l’ambassadrice d’Ukraine auprès de l’ONU à Genève, Yevheniia Filipenko.

Le représentant de la Russie, a indiqué regretter «profondément le fait que l’Assemblée ait voté pour un pays qui ne fera que politiser davantage le travail du Comité exécutif. Nous sommes contre la politisation du travail de l’Assemblée mondiale de la santé et de l’OMS dans son ensemble».

Vladimir Poutine «totalement surpris» par des manifestations contre Moscou en Géorgie

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Vladimir Poutine s’est dit vendredi «totalement surpris» par les manifestations qui ont eu en lieu en Géorgie contre le Kremlin lorsque la Russie a rétabli ses liaisons aériennes avec ce pays pro-occidental.

Des dizaines de Géorgiens ont manifesté la semaine dernière devant un aéroport de la capitale Tbilissi quand un avion de ligne russe s’est pour la première fois depuis 2019 posé dans cette ex-république soviétique. Et ce avec en toile de fond l’offensive déclenchée en Ukraine par la Russie, que les Occidentaux cherchent en représailles à isoler.

«Honnêtement, j’ai été totalement surpris par cette réaction», a lâché le président russe au cours d’une réunion avec des hommes d’affaires. «Je pensais que tout le monde dirait: 'Eh bien, merci, c’est bien. Mais non, il y a eu un tapage complètement incompréhensible sur cette question», a poursuivi Vladimir Poutine devant les caméras. «Quand je regarde (ça) d’ici, je pense: 'ils sont devenus fous, ce qui se passe là-bas n’est pas clair'», a-t-il encore lancé.

La Russie a livré une guerre brève mais sanglante en 2008 à la Géorgie et le sentiment antirusse est profondément ancré dans ce pays. En réponse aux manifestations contre Moscou à Tbilissi, la Russie avait interdit en 2019 les liaisons aériennes avec la Géorgie.

Mais, de manière inattendue, Vladimir Poutine a levé ce mois-ci cette interdiction, donnant de surcroît son feu vert à la mise en place d’un régime sans visa de 90 jours pour les citoyens géorgiens se rendant en Russie.

Le chef de l’Etat russe a déclaré vendredi qu’il avait compris que les dirigeants géorgiens avaient «à plusieurs reprises» demandé à la Russie de lever l’interdiction de ces vols et cette nouvelle politique des visas. Dans le même temps, il a assuré que Moscou ne s’ingérerait pas dans les affaires intérieures de la Géorgie. «Ce qui se passe à l’intérieur du pays ne nous regarde pas», a-t-il affirmé, ajoutant que le peuple géorgien devait lui-même choisir sa voie.

La semaine dernière, les manifestants à Tbilissi ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire: «Vous n’êtes pas les bienvenus» et «La Russie est un Etat terroriste». Les autorités géorgiennes sont accusées de coopérer secrètement avec le Kremlin après des années de tensions et le gouvernement insiste sur le fait qu’il doit maintenir des liens économiques avec la Russie.

Le sommet de l’OTAN «surtout» consacré au soutien à l’Ukraine, selon Olaf Scholz

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Le sommet de l’OTAN qui doit se tenir en juillet à Vilnius sera consacré «surtout» au soutien concret à l’Ukraine, a déclaré vendredi à Tallinn le chancelier allemand Olaf Scholz. Répondant à une question sur l’éventuelle adhésion de l’Ukraine à l’OTAN au sommet, Olaf Scholz a déclaré «qu’il s’agira à Vilnius avant tout d’organiser un soutien concret à l’Ukraine dans cette situation».

«La question à laquelle nous devons répondre maintenant est la suivante: Comment pouvons-nous améliorer la coopération dans la situation concrète de l’attaque russe contre l’Ukraine?» a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse commune avec les premier ministres des trois pays baltes, et «comment pouvons-nous faire comprendre que nous maintiendrons ce soutien aussi longtemps que nécessaire».

La première ministre estonienne Kaja Kallas a, quant à elle, estimé que l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN était indispensable pour garantir la paix. «Pour la paix en Europe, nous avons besoin d’une Union européenne géopolitique forte et crédible ainsi que d’une OTAN forte et crédible. Pour la paix en Europe, nous avons besoin que l’Ukraine rejoigne l’Union européenne et l’OTAN», a-t-elle dit.

«Nous avons vu tout au long de l’histoire comment les zones grises sont un terreau propice aux guerres, tandis que l’élargissement de l’OTAN et de l’UE a accru la stabilité - les trois États baltes en sont un exemple vivant», a-t-elle ajouté.

Le premier ministre letton Krisjanis Karins s’est dit lui convaincu «qu’une fois la guerre en Ukraine finie, une fois que l’Ukraine aura gagné cette guerre, l’Ukraine devrait et doit devenir membre de l’OTAN. La raison en est très simple: c’est le seul moyen de garantir que la Russie ne relancera jamais une guerre».

Lula décline une invitation de Poutine à se rendre en Russie

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Le président brésilien Lula a décliné vendredi une invitation à se rendre à Saint-Pétersbourg, au cours d’un entretien téléphonique avec son homologue russe Vladimir Poutine, après son rendez-vous manqué avec le chef de l’Etat ukrainien Volodymyr Zelensky au sommet du G7.

«J’ai remercié (Poutine) de son invitation au Forum économique international de Saint-Pétersbourg» du 14 au 17 juin «et je lui ai répondu que je ne pouvais pas me rendre en Russie en ce moment», a tweeté Luiz Inacio Lula da Silva. «Mais je lui ai redit que le Brésil, tout comme l’Inde, l’Indonésie et la Chine, était disposé à dialoguer avec les deux parties prenantes au conflit en vue de parvenir à la paix», a-t-il ajouté.

Contrairement à plusieurs puissances occidentales, le Brésil n’a jamais imposé de sanctions financières à la Russie ni accepté de fournir des munitions à Kiev. Brasilia tente de se positionner en tant que médiateur. Lula a suscité la polémique en affirmant à plusieurs reprises que les responsabilités du conflit étaient partagées, même s’il a récemment condamné l’invasion russe de l’Ukraine.

A l’issue du sommet du G7 à Hiroshima, le président brésilien s’était dit «contrarié» de ne pas avoir discuté en tête-à-tête avec Volodymyr Zelensky. Il avait toutefois ajouté qu’il ne voyait pas l’intérêt de rencontrer son homologue ukrainien dans l’immédiat, estimant que ni lui ni Vladimir Poutine ne souhaitaient la paix.

Antony Blinken va se rendre en Finlande pour parler de la guerre en Ukraine

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Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken se rendra la semaine prochaine en Finlande, qui a récemment rejoint l’Otan, et y donnera un discours en faveur du soutien à l’Ukraine face à la Russie, a annoncé vendredi le département d’Etat.

Il se rendra le 1er et 2 juin à Helsinki, après une rencontre à Olso avec les ministres des Affaires étrangères des pays alliés.

Antony Blinken se rendra d’abord en Suède, pays candidat à une adhésion à l’Otan, et rencontrera les Premiers ministres des trois pays nordiques.

A Helsinki, Blinken tiendra un discours «pour mettre l’accent sur toutes les façons qui ont fait de l’agression de la Russie contre l’Ukraine une erreur stratégique», a indiqué le porte-parole du département d’Etat, Matthew Miller.

Il soulignera à cette occasion «nos efforts continus de soutien à l’Ukraine pour la défense de son territoire, de sa souveraineté et démocratie, dans la recherche d’une paix juste et durable», a-t-il précisé.

La Finlande et la Suède, qui ont pendant des décennies opté pour une stratégie de non-alignement militaire pour éviter un conflit avec Moscou, ont revu leur position et demandé une adhésion à l’Otan après l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.

La Russie voit de «sérieux obstacles» à la paix en Ukraine, dit Sergueï Lavrov à l’émissaire chinois

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Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a dit voir vendredi de «sérieux obstacles» à la recherche d’une solution pacifique en Ukraine, en recevant l’émissaire chinois Li Hui à Moscou, auprès duquel il a vanté le rôle «positif» de Pékin.

Lors de leur entretien, «le ministre russe des Affaires étrangères a réaffirmé l’engagement de Moscou en faveur d’une résolution politico-diplomatique du conflit, notant les sérieux obstacles créés par l’Ukraine et ses soutiens occidentaux à la reprise des pourparlers de paix», a indiqué la diplomatie russe dans un communiqué.

Explosions des gazoducs Nord Stream: de nouvelles pistes mènent à l’Ukraine

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De nouvelles pistes dans l’enquête sur le sabotage des deux gazoducs Nord Stream reliant la Russie à l’Allemagne mènent à l’Ukraine, affirme vendredi l’hebdomadaire allemand Der Spiegel.

Les investigations policières se concentrent notamment sur un voilier, l'«Andromède», susceptible d’avoir servi au transport des explosifs utilisés pour le sabotage en septembre 2022 en mer Baltique.

Les métadonnées d’un mail envoyé lors de la location du voilier mèneraient à l’Ukraine, affirme ainsi Der Spiegel.

L’hebdomadaire fait aussi état de la découverte dans le bateau de traces d’un explosif, l’octogène, «très répandu tant à l’Ouest que dans l’ancien bloc de l’Est».

Le 26 septembre 2022, quatre énormes fuites de gaz précédées d’explosions sous-marines avaient été détectées dans ces conduites reliant la Russie à l’Allemagne et acheminant l’essentiel du gaz russe vers l’Europe.

Une attaque avait rapidement été soupçonnée, suscitant des conjectures tous azimuts sur les auteurs de cette opération logistiquement complexe et diplomatiquement ultra-sensible.

Près de six mois après les explosions qui ont touché les gazoducs Nord Stream 1 et 2, la responsabilité de l’attaque sous-marine reste un mystère malgré des enquêtes criminelles dans les pays de la région (Allemagne, Suède et Danemark).

Le point sur la frappe qui a touché une clinique de Dnipro

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L’Ukraine a de nouveau été visée vendredi par des salves de missiles russes, avec notamment une clinique touchée à Dnipro où au moins deux personnes ont été tuées. Le président Volodymyr Zelensky a dénoncé cette frappe comme un «crime contre l’humanité».

«Il y a 23 blessés à Dnipro», a indiqué le gouverneur Serguiï Lyssak, précisant que deux hommes avaient également été tués.

Le président ukrainien a publié des images sur lesquelles on peut voir des bâtiments fortement endommagés et surmontés de panaches de fumée noire. D’autres vidéos montrent des sauveteurs aidant des personnes avec du sang sur le visage à s’échapper de la clinique à travers des couloirs pleins de décombres.

«Une nouvelle attaque de missiles russes, un nouveau crime contre l’humanité», a dénoncé Volodymyr Zelensky. Selon la première dame Olena Zelenska, il s’agissait d’une clinique de soins psychiatriques. Selon le gouverneur Serguiï Lyssak sa région a été «massivement attaquée» pendant la nuit «avec des missiles et des drones».

La Russie a elle rapporté pour la cinquième journée consécutive des bombardements ukrainiens sur la région russe frontalière de Belgorod, déjà visée en début de semaine au cours d'une incursion de combattants armés venus d'Ukraine, ainsi qu'une frappe de drones à Krasnodar, à 200 km de la Crimée.

Berlin demande à la Chine de faire pression sur Moscou pour retirer ses troupes d’Ukraine

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Le gouvernement allemand a demandé à l’émissaire chinois Li Hui de «faire pression» sur la Russie pour qu’elle retire ses troupes d’Ukraine, a indiqué vendredi un porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères.

L’émissaire chinois, qui effectue une tournée européenne d’une semaine et est attendu vendredi à Moscou, a été reçu mercredi à Berlin par le secrétaire d’Etat Andreas Michaelis.

«L’échange sur la guerre d’agression russe contre l’Ukraine a été au centre de cet entretien intensif», a indiqué un porte-parole du ministère, Christian Wagner, lors d’une conférence de presse régulière.

«La Chine, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, a la responsabilité particulière de jouer un rôle constructif en faveur de la paix et de la sécurité dans le monde», a estimé ce porte-parole, rappelant que Berlin «soutiendrait l’Ukraine aussi longtemps que nécessaire» face à Moscou.

«L’Allemagne a également demandé à la Chine de faire pression sur la Russie pour qu’elle cesse immédiatement son attaque et se retire complètement d’Ukraine», a enchaîné le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Selon lui, «la Chine devrait aussi user de son influence sur la Russie pour mettre un terme à sa rhétorique nucléaire irresponsable et empêcher toute escalade».

«Le secrétaire d’Etat a exprimé l’attente que la Chine désigne et condamne clairement l’agression de la Russie et s’abstienne de la soutenir par (des livraisons d') armes», a dit Christian Wagner.

Deux drones s’écrasent en Russie et endommagent des bâtiments à Krasnodar

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Deux drones se sont abattus dans le centre de Krasnodar, une grande ville du sud-ouest de la Russie située à environ 200 kilomètres de la Crimée. Ils ont endommagé des bâtiments, mais sans faire de victimes, souligne le gouverneur régional, Veniamine Kondratiev.

«La raison de l’incident de ce matin dans la rue Morskaïa est la chute de deux drones. Des bâtiments sont endommagés, mais aucune infrastructure vitale. Et l’essentiel est qu’il n’y a pas eu de victimes», déclare-t-il sur Telegram.

Le chef de l’AIEA attendu mardi à l’ONU pour présenter un plan sur la centrale de Zaporijjia

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Le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, présentera mardi à l’ONU une proposition pour protéger la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, occupée par l’armée russe, dans l’espoir de trouver un accord avant une possible contre-offensive de Kiev.

M. Grossi prévoit d’informer le Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation en termes de sûreté nucléaire» à Zaporijjia, «lors d’une réunion le 30 mai présidée par la Suisse», selon une déclaration transmise à l’Agence France-Presse.

Un juge ukrainien arrêté pour avoir renversé et tué un militaire à Kiev

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Les autorités ukrainiennes ont arrêté un juge soupçonné d’avoir renversé et tué un militaire au niveau d’un point de passage à Kiev alors qu’il conduisait en état d’ébriété. Le bureau d’enquête ukrainien a déclaré enquêter sur les circonstances de ce décès, évoquant une violation des règles de sécurité routière, passible d’une peine allant jusqu’à dix ans de prison.

Le suspect est un juge d’un tribunal du district de Kiev tandis que le militaire décédé était âgé de 23 ans, rapporte le bureau d’enquête. L’incident s’est produit vers minuit heure locale, heure à laquelle commence le couvre-feu nocturne à Kiev. Le juge a refusé de se rendre dans une clinique pour réaliser un alcootest après le drame, ont rapporté les enquêteurs.

Le journaliste Evan Gershkovich fait appel de la prolongation de sa détention en Russie

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Le journaliste américain du Wall Street Journal Evan Gershkovich, arrêté en mars en Russie pour des accusations d’espionnage qu’il rejette, a fait appel de la prolongation de sa détention provisoire.

Selon le site du tribunal municipal de Moscou, la défense du journaliste a fait appel de la décision d’un juge, prononcée mardi dernier, de prolonger sa détention provisoire jusqu’au 30 août, dans l’attente de son procès.

En Russie, une région frontalière de l’Ukraine a été touchée par des dizaines de tirs d’artillerie

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La région russe de Belgorod, frontalière de l’Ukraine, a subi des dizaines de tirs d’artillerie lors des dernières 24 heures, indique le gouverneur de ce territoire secoué en début de semaine par une incursion armée.

Sur Telegram, Viatcheslav Gladkov déclare que le village de Kozinka, situé dans le district de Graïvoron – où a eu lieu cette incursion revendiquée par deux groupes armés russes combattant pour Kiev – avait été touché par 132 obus.

Plusieurs bâtiments dans la région ont été endommagés, toujours d’après le gouverneur, selon qui, il n’y a pas eu de victimes.

Un mort et 15 blessés dans une frappe russe sur une clinique à Dnipro

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Au moins une personne a été tuée et quinze autres blessées dans une frappe russe ayant touché une clinique à Dnipro, une grande ville du centre-est de l’Ukraine, annonce Volodymyr Zelensky.

«Frappe de missile contre une clinique dans la ville de Dnipro. Une personne a été tuée et quinze autres ont été blessées», écrit le président ukrainien sur Telegram en publiant une vidéo sur laquelle on peut voir des bâtiments fortement endommagés et surmontés de panaches de fumée noire.

Le Kazakhstan est opposé à une alliance sur le modèle Russie-Biélorussie

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Le Kazakhstan a balayé la possibilité d’intégrer une union plus étroite sur le modèle de celle existante entre la Biélorussie et la Russie, qui œuvre pour maintenir une influence contestée sur ses alliés en Asie centrale. «Le Kazakhstan n’a pas l’intention de créer ou de rejoindre une union d’Etats, quelle qu’elle soit», écrit le porte-parole du président Kassym-Jomart Tokaïev sur sa page Facebook – en référence à l’intégration poussée et grandissante entre Moscou et Minsk depuis le début de la guerre en Ukraine,

Olaf Scholz est prêt à reprendre contact avec Vladimir Poutine «le moment venu»

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Le chancelier allemand Olaf Scholz s’est dit prêt à reprendre contact, «le moment venu», au sujet de l’Ukraine avec le président russe Vladimir Poutine. Il ne lui a plus parlé depuis le mois de décembre.

«Mon dernier entretien téléphonique remonte à un moment maintenant. Mais j’ai l’intention le moment venu de reparler avec [Vladimir] Poutine», déclare-t-il dans une interview publiée par le quotidien Koelner Stadt-Anzeiger.

De nouveaux bombardements nocturnes sur Kiev

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Les forces russes ont à nouveau bombardé Kiev dans la nuit de jeudi à vendredi, annonce l’administration civile et militaire de la ville, selon qui tous les missiles ont été interceptés et détruits. «Encore une attaque aérienne sur Kiev, la 13e d’affilée depuis début mai! Et comme toujours, de nuit», indique l’administration sur son compte Telegram. Selon elle, des missiles de croisière ont été lancés par des bombardiers stratégiques Tu-95MS venus de la région de la mer Caspienne.

Dans son point matinal quotidien, l’état-major ukrainien a fait état de 55 attaques aériennes russes au cours de la journée écoulée, dont 36 par des drones explosifs, et de quatre attaques de missiles. «Un missile S-300 a frappé un barrage dans la zone de Karlivka de la région de Donetsk, précise l’état-major. En conséquence, il existe un grand danger d’inondation des communautés environnantes.»

Le Japon adopte de nouvelles sanctions contre la Russie

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Tokyo déclare avoir imposé des sanctions supplémentaires envers la Russie, conformément à l’engagement des pays du G7 lors de leur sommet organisé à Hiroshima en fin de semaine dernière. Le Japon va imposer de nouvelles sanctions comprenant le gel d’actifs de 17 ressortissants et 78 organisations russes, ainsi que l’interdiction d’exporter des biens et services vers 80 entités russes, annonce le porte-parole du gouvernement, Hirokazu Matsuno.

Les interdictions à l’export portent sur des produits destinés à des sociétés russes liées au complexe militaro-industriel du pays, ainsi que sur des services de construction et d’ingénierie. Ces mesures interviennent alors que d’autres membres du G7 – Etats-Unis, Union européenne, Royaume-Uni – viennent d’intensifier leurs propres sanctions contre la Russie.