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AbonnéL’ex-otage française, discrètement rentrée à Bamako en avril, est désormais activement recherchée par la police malienne. Partenaire du «Temps», «Libération» a appris comment elle était retournée dans son pays d’adoption

On l’avait oubliée depuis sa libération, il y a plus d’un an, en octobre 2020. Mais les réseaux sociaux se déchaînent sur le cas de l’ex-otage française Sophie Pétronin depuis ce week-end. En cause: la révélation de son retour secret en avril au Mali et l’annonce d’une possible disparition ce week-end. Elle avait vécu plus de vingt ans dans le pays, avant d’être enlevée le 24 décembre 2016, puis libérée, quatre ans plus tard. Vendredi soir, un message du colonel Amadou Camara, directeur général adjoint de la gendarmerie malienne, était rendu public, adressé «à toutes les unités» du pays. Le document affirme qu’elle aurait été «signalée vers Sikasso», à près de 400 kilomètres de la capitale, Bamako, non loin de la frontière avec le Burkina Faso. Et exige «en cas de découverte» de «l’appréhender et de la conduire sous bonne escorte» à la «direction générale de la gendarmerie».