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Pas de soutien sur la libre circulation

L’ancien premier ministre polonais connaît bien la politique suisse

Un soutien suisse à Bruxelles

Donald Tusk, le nouveau président du Conseil européen, connaît bien la politique suisse. Alors qu’il était premier ministre de la Pologne, il a favorisé le développement des relations bilatérales dans divers domaines. La Pologne est la principale bénéficiaire du Fonds de cohésion mis à disposition par le Conseil fédéral pour aider les pays d’Europe de l’Est et centrale membres de l’UE. En janvier 2014, lors d’une visite du président de la Confédération, Didier Burkhalter, à Varsovie, les deux pays ont signé un accord pour approfondir leurs relations.

«L’élection de Donald Tusk à la tête du Conseil européen est très positive pour la Suisse», estime un diplomate polonais proche du dossier Suisse-UE, «en revanche, même s’il est bien disposé vis-à-vis de la Suisse, il ne se désolidarisera pas des Vingt-Huit sur la restriction de la libre circulation des personnes par la Suisse». En 2013, lorsque Berne avait renouvelé et étendu la clause de sauvegarde sur la libre circulation à l’ensemble des pays de l’UE, Varsovie avait alors dit comprendre la position suisse.