«L’élection de Donald Tusk à la tête du Conseil européen est très positive pour la Suisse», estime un diplomate polonais proche du dossier Suisse-UE, «en revanche, même s’il est bien disposé vis-à-vis de la Suisse, il ne se désolidarisera pas des Vingt-Huit sur la restriction de la libre circulation des personnes par la Suisse». En 2013, lorsque Berne avait renouvelé et étendu la clause de sauvegarde sur la libre circulation à l’ensemble des pays de l’UE, Varsovie avait alors dit comprendre la position suisse.
Pas de soutien sur la libre circulation
L’ancien premier ministre polonais connaît bien la politique suisse
Un soutien suisse à Bruxelles
Donald Tusk, le nouveau président du Conseil européen, connaît bien la politique suisse. Alors qu’il était premier ministre de la Pologne, il a favorisé le développement des relations bilatérales dans divers domaines. La Pologne est la principale bénéficiaire du Fonds de cohésion mis à disposition par le Conseil fédéral pour aider les pays d’Europe de l’Est et centrale membres de l’UE. En janvier 2014, lors d’une visite du président de la Confédération, Didier Burkhalter, à Varsovie, les deux pays ont signé un accord pour approfondir leurs relations.