Il s'est montré généreux avec les aides aux entreprises, augmentant les critères de soutien;- Il a refusé une hausse des ouvertures dominicales des commerces, présentée comme une manière de rattraper les pertes – mais le vote a été serré; - Il n'a pas suivi sa commission sur l'exigence d'une réouverture des restaurants au 22 mars ; - Il a refusé la clause «muselière» qui aurait limité la liberté de parole des membres de la task force scientifique.
Par ailleurs, lundi, l'Office fédéral de la santé publique a annoncé 2744 cas supplémentaires de coronavirus en 72 heures. 16 décès supplémentaires sont à déplorer et 100 malades ont été hospitalisés.
Retrouvez notre suivi de la journée de dimanche
■ Le plus long débat sous la Coupole?
Interrogé par un député, le président du Conseil national Andreas Aebi (UDC/BE) a pressé son équipe pour répondre à la question de savoir si la séance qui vient de se dérouler est la plus longue de l'histoire de la Chambre du peuple.
La réponse serait positive. Le dernier débat le plus long remonterait à juin 2018, où une séance dite «open end» consacrée à l'initiative d'«autodétermination» de l'UDC s'est terminée à 23h40.
Ce lundi soir, le National a clos ses délibérations à 00h38.
Il reprend mardi à 8h.
■ Pas de réouverture des restaurants le 22 mars
Si le Conseil fédéral autorise une réouverture des restaurants pour le 22 mars, ce ne sera pas sous pression du parlement. Le National refuse la proposition de la majorité de sa commission, qui plaidait pour cette «turbo-ouverture», dans le jargon bernois.
Alors que le vote en commission était extrêmement serré, le plenum se montre clair: 121 voix contre 69.
■ La task force scientifique garde sa liberté de parole
Par 116 voix contre 78, le National refuse «l'article muselière», ainsi nommé par ses opposants, qui visait à limiter les interventions publiques des membres de la task force scientifique.
■ Brimer la task force scientifique? Un résumé du débat
Dès l’entrée en matière, la question d'un cadrage imposé aux membres de la task force scientifique a été posée. Leo Müller (Centre/LU) a attaqué: «Les propos parfois contradictoire de la task force génèrent un sentiment de confusion et d’insécurité dans la population.» Il rappelle que des universitaires eux-mêmes ont affirmé que certaines des positions de la task force sont bien «politiques».
Franziska Ryser (Verts/SG) a répliqué: «Ce n’est pas du tout ainsi que je comprends les valeurs de notre pays. La science libre est un fondement de notre nation, pensez aux débats lors de la création de l’Ecole polytechnique fédérale. Comme chercheuse je ne peux pas accepter une telle attitude face à la science.»
■ L'argumentaire du 22 mars
Les porte-parole de la majorité de la commission défendent l'option de la réouverture des restaurants le 22 mars. Thomas Burgherr (UDC/AG) lance que «nous exigeons une ouverture immédiate. Tous les indicateurs sont à la baisse depuis des mois. Chaque heure qui passe, la dette augmente de six millions de francs. Nous sommes en train de détruire ce qui a fait notre prospérité.»
Esther Friedli (UDC/SG) ajoute que «l’on ne saurait tolérer que la vie économique soit asphyxiée ainsi. Les capacités hospitalières, par exemple, ne sont plus aussi sollicitées.»
■ Alain Berset défend la gestion de «l'incertitude» par le gouvernement
Alain Berset répond aux questions sur les derniers points de la loi covid abordés ce soir. «Ici, nous ne donnons pas le tempo», lance-t-il. Il est notamment question de la date de réouverture des restaurants et autres espaces publics.
■ Pas de dimanches bonus pour les commerces
Le vote a été serré. Le Conseil national refuse de nouvelles ouvertures dominicales des dimanches (12 par an, en deux ans) par 96 voix contre 93 et 4 abstentions.
■ Faut-il ouvrir davantage de dimanches pour compenser les pertes?
Le Conseil national aborde la délicate question de l’ouverture des commerces le dimanche. Pour compenser les pertes de chiffres d’affaires, sa commission a proposé d’augmenter le nombre de dimanches ouverts pour les commerces, à 12 par an sur deux ans, contre quatre actuellement.
Aux yeux des partisans, il s’agit d’octroyer un bonus aux commerces qui ont souffert pendant les longues périodes de fermetures imposées par les pouvoirs publics. Hormis l’alimentaire, tous les types de magasins ont souffert, ils méritent un bol d’air, affirment-ils. Daniela Schneeberger (PLR/BL) défend la mesure en assurant qu’il s’agit d’une «liberté accordée aux commerces»: ils n’y sont pas contraints, la loi formule une possibilité, ni plus ni moins.
On l’imagine, les socialistes rugissent. Prisca Birrer-Heimo (LU) pourfend une proposition «sournoise»: «On veut démanteler la protection des travailleuses et travailleurs par la petite porte.» Elle relève le fait que depuis le début des semi-confinements, ce sont des activités du dimanche qui ont été interdites, dans les sports, la culture… «On pénaliserait les gens sans augmenter les chiffres d’affaires, puisqu’en cas d’ouverture le dimanche, ils sont lissés sur les sept jours.»
Les opposants se sentent le vent en poupe, car ce dimanche, les votants du canton de Berne ont refusé une loi portant de deux à quatre le nombre de dimanches autorisés au négoce. Le référendum a été accepté à 53,9%.
■ Un geste pour les commerçants
Là, le National fait un geste pour les commerçants. Par 98 voix contre 90 et six abstentions, il a accepté de leur octroyer une prolongation de délai pour payer leur loyer.
Contre l'avis de leur commission, les députés ont accepté une proposition issue du centre-gauche. Le délai de paiement passera à 90 jours pour les locataires et à 120 jours pour les fermiers. Les contrats ne devront en outre pas être résiliés pendant la période de fermeture et jusqu'à six mois après.
■ Option maximale sur la date de création des entreprises
La question de la date de création des entreprises. Premières décisions importantes dans le débat sur la loi covid. Contre l'avis du Conseil fédéral, Chambre du peuple élargit le cercle des bénéficiaires de l'aide aux cas de rigueur dans le cadre de la loi Covid-19.
Par 130 voix contre 60, les députés ont décidé que les entreprises devraient obtenir une aide quelle que soit la date à laquelle elles ont été fondées.
Au Conseil des Etats, les sénateurs avaient fixé une limite, aux entreprises créées avant le 1er octobre 2020.
Le Conseil fédéral avait mis la barre au 1er mars 2020. Ueli Maurer, ministre des Finances, a plaidé en ce sens en arguant que ceux qui ont créé leur entreprise après cette date connaissaient les risques.
Le montant de la perte. En outre, les députés fixent un recul de 25% du chiffre d'affaires comme seuil donnant droit aux aides de rigueur, et non 40% comme proposé. L'UDC et quelques PLR ont tenté en vain de s'y opposer. Par le biais de plusieurs propositions, toutes rejetées, Thomas Aeschi (UDC/ZG) a mis en avant les risques d'une aggravation de la dette de la Confédération.
Les magasins partiellement fermés. Le National a également suivi une proposition de Fabio Regazzi (Centre/TI) pour que les commerces qui n'ont été que partiellement fermés bénéficient eux aussi des contributions à fonds perdu. Celles-ci se montent à 30% au plus du revenu moyen des années 2018 et 2019 ou à 1,5 million de francs au maximum.
Le ministre des Finances Ueli Maurer a estimé que l'ensemble des mesures votées sur ces point ce lundi coûte 9 milliards de francs.
■ Les stands de tir, comme les restaurants?
Cela peut faire sourire – ou excéder, comme le président du groupe PS, voir son tweet –, mais les députés vont aussi débattre de la réouverture... des stands de tir.
Certains estiment important de mettre cette activité en avant et de la faire bénéficier du même régime que demande la majorité de la commission pour les restaurants, c'est à dire une levée des stores le 22 mars.
Cet article imposant l'ouverture des stands de tir le 22 mars est probablement le plus débile que j'ai rencontré dans ma carrière parlementaire (Proposition UDC, PLR et Centre à la commission).
— Roger Nordmann (@NordmannRoger) 6 mars 2021
A moins qu'il m'ait échappé que l'on puisse éliminer le virus au fusil d'assaut. pic.twitter.com/tRX709ocB8
■ Trois instantanés: retour à l'école en Grande-Bretagne
Ce lundi 8 mars marque début du déconfinement en Grande-Bretagne. Les écoles, en particulier, ont rouvert après des mois de téléenseignement.
■ Le Conseil fédéral a-t-il pris trop de pouvoir?
C’est bien le rôle et le pouvoir du Conseil fédéral qui se trouvent en débat ce lundi après-midi sous la Coupole. A l’heure du débat d’entrée en matière sur la loi covid, les députés ouvrent les hostilités autour de ces mesures atteignant 36,5 milliards de francs, et à propos des étapes de desserrement de la société et de l’économie.
L’UDC insiste sur les «souffrances de l’économie», et les dépassements, à la budgétaires et politiques, du Conseil fédéral. Le parti souverainiste éreinte le collège, qui a outrepassé ses prérogatives en enfermant la population, fustige Magdalena Martullo-Blocher (GR): «On voit à quel point l’arbitraire va loin», insiste-t-elle.
Le PS défend peu ou prou le Conseil fédéral, qui «a fait un bon travail» pour Roger Nordmann (VD), lequel ricane à propos de certaines décisions de la commissions en matière sanitaire, à commencer par l’ouverture des restaurants le 22 mars: «J’ai mon anniversaire le 23 mars, je serais ravi d’aller fêter au bistrot. Mais il faut penser au bien public. La commission se comporte comme des enfants qui se mettent les mains sur le visage.»
Autre son de cloche à l’ex-PDC. Evoquant les «nouvelles possibilités de tests», pour Le Centre, Markus Ritter (SG) défend déjà l’ouverture des restaurants le 22 mars : «Nous ne devons pas restreindre les droit constitutionnels de la population plus que nécessaire».
■ Plongée des recettes dans les événements et salons
Le secteur des salons et de l'événementiel a vécu une année noire en 2020 en raison du coronavirus, enregistrant un plongeon du chiffre d'affaires, des suppressions d'emplois et des cessations d'activités.
En 2020, plus de 17 000 projets ont été annulés dans le secteur de l'événementiel, se traduisant par une chute de 57% du chiffre d'affaires à 2,37 milliards de francs, selon un communiqué de l'association Suisse LiveCom Expo Event publié lundi. Près de 4460 emplois ont été supprimés en 2020, leur nombre tombant à 18 540. Environ 220 entreprises ont cessé leurs activités ou se sont complètement réorientées.
La suppression des foires, événements et congrès a créé un trou de 10 milliards de francs en valeur ajoutée brute. Ce type d'activité a d'habitude des retombées sur le tourisme, l'hôtellerie, la gastronomie, les transports, le commerce de détail et d'autres secteurs de fournisseurs.
En 2021, les organisateurs de salons ont déjà dû annuler plus de 35 projets, équivalent à une perte de chiffre d'affaires de plus de 220 millions de francs. Pour l'année, le secteur «est légèrement plus optimiste».
■ Un débat de plusieurs heures commence au National
Le Conseil national a supprimé de son programme de l'après-midi les questions au Conseil fédéral pour en venir au vif du sujet: la loi covid. Diverses propositions visant à forcer la main au gouvernement seront examinées, relate l'ATS.
Si la thématique avait déjà largement occupé le Conseil des Etats, peu de décisions concrètes avaient été prises. La situation pourrait être différente à la Chambre du peuple.
Les restaurants le 22 mars? Sa commission compétente veut notamment inscrire une date de réouverture dans la loi. Les restaurants et les établissements sportifs, culturels, de loisirs et de divertissement doivent pouvoir rouvrir au 22 mars. La décision n'a toutefois été prise que de justesse. Outre la réouverture des établissements publics, les députés demandent un bol d'air pour la population et la levée de la règle des cinq personnes en intérieur. Le conseil est toutefois apparu très divisé. Il n'est pas sûr qu'il parvienne à inscrire de telles mesures dans la loi.
Le pouvoir du gouvernement. La commission propose encore de limiter les mesures importantes, comme la fermeture des établissements ou l'obligation de télétravail, à trois mois et à des cas exceptionnels dûment motivés. Les mesures devront se baser sur l'évolution de valeurs objectives, comme le taux de positivité, les capacités hospitalières, le taux de reproduction et les nouvelles infections. Et les cantons bons élèves doivent pouvoir bénéficier d'assouplissements, sous conditions.
Museler la task force? Les voix dissonantes doivent en outre être encadrées. La commission a initialement souhaité empêcher à la task force scientifique de s'exprimer publiquement. Seuls le Conseil fédéral et le parlement auraient été autorisés à informer la population. Encore une occasion de vifs débats sous la Coupole.
Pour suivre le débat
■ Singapore Airlines va tester le passeport covid de IATA
Singapore Airlines va inaugurer la semaine prochaine un «passeport numérique» développé par l'Association internationale du transport aérien (Iata), basée à Genève, qui permettra aux passagers de prouver leur statut sanitaire face au coronavirus.
L'Iata a conçu un «Travel Pass», une application qui affiche et authentifie les données sanitaires des passagers, comme leurs tests Covid-19 ou leur statut vaccinal, afin de faciliter les contrôles. La compagnie singapourienne va commencer à tester ce dispositif sur des vols entre la cité-Etat et Londres du 15 au 28 mars avec les passagers dont le smartphone fonctionne sous iOS.
«Notre partenariat avec Singapour Airlines sera le premier déploiement complet du Iata Travel Pass et contribuera au redémarrage de l'aérien dans le monde», a indiqué Nick Careen, un responsable de l'association. Le virus a plongé le secteur aérien dans une crise historique avec une perte de chiffre d'affaires estimée à 510 milliards de dollars l'an dernier.
■ L'Hôpital neuchâtelois s'ouvre à nouveau aux visites
A mi-février, le Réseau hospitalier neuchâtelois s'était découvert en foyer d'infection, avec plusieurs cas déclarés. Il s'était alors fermé aux visites.
L'institution annonce ce lundi la reprise des visites, dès ce mercredi, le 10 mars. Elle précise que les rencontres «sont possibles uniquement à partir du 4e jour d’hospitalisation pour les personnes de contact désignées par le patient, avec prise de rendez-vous en amont et validation de l’autorisation de visite par SMS».
■ 2744 nouveaux cas en Suisse
La Suisse compte lundi 2744 cas supplémentaires de coronavirus en 72 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). 16 décès supplémentaires sont à déplorer et 100 malades ont été hospitalisés.
#CoronaInfoCH #Coronavirus #COVID19
— BAG – OFSP – UFSP (@BAG_OFSP_UFSP) 8 mars 2021
08.03. Attualmente, si contano 565 034 casi confermati in laboratorio, 2744 in più rispetto a venerdì . Test annunciati: 64 105 nelle ultime 72 ore.
Tasso di riproduzione Re del 26.02.2021: 1,09 https://t.co/TYjML63Q58 pic.twitter.com/kd1FSExnXq
- Durant les dernières 72 heures, les résultats de 64 105 tests ont été transmis.
- Le taux de positivité s'élève à 4,28%.
- Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 14 588.
- Sur les deux dernières semaines, le pays compte ainsi 168,75 nouvelles infections pour 100 000 habitants.
- Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,09.
■ Bachar al-Assad et son épouse Asma ont le Covid-19
Le président syrien Bachar al-Assad et son épouse Asma sont porteurs du Covid-19 mais ils sont «en bonne santé» et leur état est «stable», a annoncé la présidence dans un communiqué. «Ils poursuivront leur travail durant leur période d’isolement à domicile, qui va durer deux ou trois semaines», a précisé le communiqué, ajoutant que le couple avait effectué un test de dépistage PCR après «avoir ressenti des symptômes légers semblables à ceux du Covid-19».
■ 40% des activités déprogrammées dans les hôpitaux en Île-de-France
L’agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France a donné «l’ordre ferme» aux hôpitaux et cliniques franciliens de déprogrammer 40% de leurs activités médicales et chirurgicales, pour augmenter le nombre de lits de réanimation dédiés aux malades du Covid-19, a indiqué son directeur général, Aurélien Rousseau.
Avec 973 malades actuellement en réanimation pour «moins de 1050 lits» disponibles, «on est dans une situation de tension très forte», a-t-il déclaré, souhaitant que la nouvelle cible fixée à 1577 lits soit «atteinte au cours de la semaine prochaine».
■ Un tiers des destinations touristiques dans le monde sont fermées
Début février, 69 destinations sur 217 dans le monde, soit 32%, étaient complètement fermées au tourisme international, dont 30 en Asie et dans le Pacifique, 15 en Europe et 11 en Afrique, a annoncé l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) des Nations unies.
UNWTO 9th travel restrictions report is out📢!
— World Tourism Organization (@UNWTO) 8 mars 2021
🔒32% destinations are completely closed for int'l tourism
🔓34% destinations are partially closed
🧪32% destinations request a PCR or antigen test
✈️2% destinations lifted COVID-19 restrictions
Find more: https://t.co/rIBUkAvgt1 pic.twitter.com/OM11pN0H3x
Alors que les gouvernements ont commencé à assouplir les restrictions de voyage l’année dernière, «l’apparition de nouveaux variants du virus» et «une situation épidémiologique qui reste grave» ont inversé la tendance, a détaillé l’OMT, basée à Madrid, dans un rapport. Lors du pic de fermeture des frontières, en mai 2020, 75% des destinations du monde entier étaient complètement fermées. En novembre en revanche, seulement 27% des destinations étaient fermées.
■ Une cinquantaine de fêtards à Saint-Gall
La police saint-galloise a reçu samedi un appel téléphonique signalant du bruit provoqué par une fête dans le centre-ville. Des agents se sont rendus sur place vers 23h30 et ont trouvé une cinquantaine de personnes dans un pub. L’identité des personnes présentes a été relevée.
L’enquête devra déterminer si le pub était effectivement ouvert ou s’il s’agissait d’un événement privé. Dans les deux cas, il y a violation des mesures fédérales contre le Covid-19, a souligné la police.
■ Israël vaccine les Palestiniens ayant un permis de travail
L’Etat hébreu a lancé officiellement lundi la campagne de vaccination des Palestiniens travaillant en Israël ou dans des colonies en Cisjordanie occupée, a indiqué l’équivalent israélien de la Croix-Rouge. L’Autorité palestinienne avait annoncé en février un accord avec Israël pour vacciner quelque 100 000 Palestiniens travaillant dans des colonies ou en territoire israélien.
Les travailleurs palestiniens reçoivent une dose du vaccin Moderna à des stands ad hoc installés à des points de passage entre le territoire israélien et la Cisjordanie, ou dans des zones industrielles situées près de colonies, a indiqué dans un communiqué la Magen David Adom, les services de secours israéliens.
■ Des assouplissements en Angleterre et en Allemagne
Au Royaume-Uni, les petits Anglais retournent ce lundi matin sur les bancs de l’école, une première étape cruciale dans le plan du gouvernement britannique pour sortir graduellement le pays d’un troisième confinement. Grâce à sa large campagne de vaccination – 22 millions de premières doses injectées –, le gouvernement a indiqué qu’il serait possible dès le 29 mars de se réunir à six personnes à l’extérieur. La réouverture des pubs, restaurants et magasins non-essentiels devrait avoir lieu le 12 avril.
En Allemagne, où la grogne contre les mesures de restriction ne cesse de monter le gouvernement prévoit également de lever certaines restrictions à compter de lundi: librairies, fleuristes et auto-écoles, qui ont déjà rouvert dans certains Länder, pourront de nouveau accueillir des visiteurs dans tout le pays. La campagne de vaccinations est toutefois jugée bien trop lente par l’opinion, seuls 5% de la population ayant été vaccinés jusqu’à présent.
■ Le Togo reçoit à son tour des fioles Covax
Le Togo a reçu dimanche soir son premier lot de doses de vaccins AstraZeneca contre le Covid-19, grâce au dispositif Covax créé par l’Organisation mondiale de la Santé au bénéfice des pays les plus démunis.
«Nous venons de recevoir 156 000 doses de vaccins AstraZeneca. Dès lundi, nous allons procéder au convoyage de ces vaccins dans les différentes régions du pays. La vaccination va démarrer jeudi ou vendredi», a déclaré le ministre de la Santé Moustafa Mijiyawa.
■ Un mois de janvier morose pour l’hôtellerie
Le secteur de l’hôtellerie a poursuivi son chemin de croix en Suisse en début d’année. Dans l’ensemble du pays, les nuitées se sont inscrites à moins de 1,3 million en janvier, contre plus de 3,0 millions un an plus tôt, indique lundi l’Office fédéral de la statistique dans son dernier relevé mensuel, que résume l’agence ATS.
Selon des résultats provisoires, la fréquentation des touristes étrangers s’est effondrée de plus de trois quarts (-79,5%) en rythme annuel, à seulement 0,3 million de nuitées, alors que les hôtes indigènes en ont généré un peu moins de 1 million (-37,4%).
Parmi les touristes internationaux, ceux en provenance de l’Allemagne sont restés les plus présents, avec près de 81 000 nuitées, contre plus de 311 000 en janvier 2020. Ils sont suivis par les Français, avec un peu plus de 50 000 nuitées (-47,2%). La troisième place revient aux hôtes polonais, dont la fréquentation a bondi de moitié pour s’inscrire à 31 270 nuitées, supplantant les Italiens (21 877, -70,2%).
■ Légère baisse du chômage
Le taux de chômage a très légèrement reculé à 3,6% en février, après avoir atteint 3,7% en janvier, ce qui était du jamais vu depuis avril 2010.
Sur un an, le chômage a touché 50 131 personnes de plus, ce qui correspond à un bond de 42,5%. En février 2020, avant l’éclatement de la crise liée au coronavirus, le taux de chômage suisse atteignait 2,5%.
Lire notre article: Le marché du travail entame sa convalescence