Un homme «malade»: les dernières frasques de Silvio Berlusconi, intervenu pour faire libérer une mineure qui dit avoir été payée pour assister à l’une de ses fêtes («Rubygate»), entraînent une avalanche de critiques contre le chef du gouvernement italien. L’opposition, l’Eglise catholique et son ex-allié Gianfranco Fini, président de la Chambre des députés, ont accentué la pression sur un homme affaibli. L’hebdomadaire catholique Famiglia Cristiana juge que «Berlusconi est malade». «C’est une affaire qui fait le tour du monde et met l’Italie dans une situation embarrassante», a déploré Gianfranco Fini lors d’une réunion de son nouveau mouvement politique, Futur et Liberté. «Une nouvelle vague de boue porte atteinte à la crédibilité des institutions et du gouvernement», a estimé la patronne des patrons italiens, Emma Marcegaglia, ajoutant que «le pays ne doit pas perdre sa dignité». Dans un éditorial pour La Repubblica , Eugenio Scalfari juge que ce nouveau scandale «marque la fin d’un règne».