Le Conseil fédéral , lui, n'a décidé aucune nouvelle mesure.
Ce vendredi, un ministre d' Afrique du Sud a affirmé que le pays, où a été repéré le variant Omicron, a atteint le pic de la vague.
La Suisse comptait 19 032 cas supplémentaires en 24 heures jeudi, un nouveau record. Les prochains chiffres tomberont lundi 3.
Retrouvez notre suivi de la journée de jeudi.
■ Melbourne ouvre les festivités avec modération
Comme toujours, l'Australie est vite entrée dans la nouvelle année. Le feu d'artifice de Melbourne a été flamboyant, mais les observateurs font état d'une fréquentation modeste.
Australia has welcomed in 2022 in spectacular fashion, farewelling a rollercoaster year that ended as it began, amid great uncertainty regarding the COVID-19 pandemic. #9Newshttps://t.co/QJppDhLmNM
■ Des réveillons nuancés
Festivités annulées ou sévèrement encadrées, musique interdite, réveillons limités à la bulle familiale: le monde s'apprête à entamer en 2022 une troisième année de pandémie.
De Séoul à Paris ou San Francisco, les célébrations du Nouvel An ont de nouveau été annulées ou réduites. Le Québec a lui rétabli le couvre-feu nocturne dans l'ensemble de la province francophone dès le réveillon du Nouvel An, indique l'agence AFP.
En Afrique du Sud, premier pays à avoir signalé le nouveau variant Omicron, le couvre-feu nocturne a été levé pour permettre les festivités.
■ Au Royaume-Uni, les absences dans le secteur médical ont doublé
Les absences du personnel hospitalier dues au Covid-19 ont doublé en un mois en Angleterre, confrontée à des contaminations record, renforçant la pression sur le système de santé au moment où les admissions augmentent.
L'agence AFP raconte que selon des chiffres publiés vendredi par le service national de santé pour l'Angleterre, NHS England, plus de 24 000 absences de personnel à l'isolement car infectés par le coronavirus ou cas contact étaient recensées au 26 décembre, contre moins de 12 000 fin novembre.
Ce manque de personnel intervient alors que le nombre de patients hospitalisés avec le Covid-19 a atteint 11 898 mercredi, le niveau le plus élevé depuis début mars dernier, soit une hausse de 40% en une semaine.
■ En image: des tests avant la fête
En Argentine, les tests sont gratuits. Avant les festivités du Réveillon, des gens patientent en ligne au Centenario Park de Buenos Aires.
■ Masque obligatoire dehors dans toutes les stations françaises
Après la Savoie et la Haute-Savoie, le port du masque est désormais obligatoire dans les centre-ville de la plupart des stations de ski de l'Isère et des Hautes-Alpes à partir de ce vendredi, ont indiqué les préfectures des deux départements.
En Isère, l'obligation du port du masque en extérieur à partir de onze ans a été étendue jusqu'à nouvel ordre aux stations de ski des Deux-Alpes, de l'Alpes-d'Huez, de Chamrousse et de Villard-de-Lans, où l'affluence est «forte, notamment en cette période de l'année», précise jeudi soir la préfecture dans un communiqué.
Dans les Hautes-Alpes, la préfecture a décidé jeudi d'étendre cette même restriction aux «fronts de neige et dans les centres de stations dès ce 31 décembre et pour une durée d'un mois», selon un communiqué.
■ Le Jura réactive son Etat-major
Face à la nouvelle hausse des infections au Covid-19, le canton du Jura a décidé vendredi de réactiver l'Etat-major cantonal de conduite.
Le nombre de contaminations se situe depuis plusieurs jours à des niveaux records avec un pic à 357 cas pour la seule journée du 30 décembre, indique le gouvernement jurassien, qui s'est réuni en séance extraordinaire. La pression sur le système hospitalier, notamment, justifie à ses yeux la relance de cette structure de coordination.
■ Pas de nouvelles mesures cette année
On ne parlera pas de surprise. Réuni vendredi en séance extraordinaire, le Conseil fédéral n'a finalement pas pris de nouvelles décisions. La situation dans les hôpitaux est certes préoccupante, mais il est encore trop tôt pour durcir les mesures de restriction, juge le collège.
La situation épidémiologique est préoccupante et l'évolution incertaine, indique le gouvernement dans son communiqué à l'issue de sa séance téléphonique. Le nombre de patients Covid est élevé dans les services de soins intensifs. En même temps, le variant Omicron est moins virulent et la vaccination de rappel réduit le risque de complications.
Dans ce contexte, le gouvernement s'attend à moins d'hospitalisations que durant la vague provoquée par le variant Delta. Mais il manque encore des informations fiables quant au nombre de personnes qui devront être traitées aux soins intensifs. Ainsi, il renonce donc pour le moment à des mesures supplémentaires.
A ce sujet: Nouvel-An se fera sans restrictions supplémentaires
La seule innovation du jour, réclamée par les cantons et l'économie, concerne donc la réduction de la quarantaine (lire ci-dessous).
■ La quarantaine est réduite
La durée de la quarantaine pour ceux qui ont eu un contact étroit avec une personne infectée au Covid-19 pourra être réduite de dix à sept jours. L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) annonce ce vendredi qu'il donne désormais cette possibilité aux cantons.
Le Conseil fédéral tient une séance à 13h, dont a priori, il ne faut pas attendre grand-chose. L'une des éventuelles mesures qui auraient pu être prises concernait justement la quarantaine. L'OFSP lève le suspense. Ces derniers jours, les responsables cantonaux augmentaient la pression sur le Conseil fédéral pour un raccourcissement du délai de quarantaine.
Cet assouplissement doit permettre d'atténuer les conséquences de la pandémie sur la société, écrit l'Office. Avec la propagation rapide d'Omicron, de nombreux employés se retrouvent en quarantaine, un absentéisme qui menace de nombreux secteurs de l'économie.
La mesure proposée cible les personnes contact ayant eu le plus haut risque d'infection. Il s'agit des personnes qui vivent dans le même ménage que la personne contaminée ou qui ont été en contact étroit avec elle.
La nouvelle règle nécessite de modifier l'ordonnance ad hoc. Mais pour gagner du temps et si la situation épidémiologique l'exige, l'OFSP donne la possibilité aux cantons d'agir sans attendre. Ils doivent cependant communiquer leur décision à l'OFSP.
■ L'Afrique du Sud dit avoir passé le pic
L'Afrique du Sud, où a été détecté le nouveau variant du Covid-19 le mois dernier, annonce avoir dépassé le pic de la vague Omicron, avec une augmentation seulement «marginale» des décès.
«Selon nos experts, Omicron a atteint son pic sans se traduire pas un changement significatif ou alarmant concernant le nombre d'hospitalisations», vient de signaler le ministre à la Présidence Mondli Gungubele, assurant que le gouvernement resterait vigilant à la moindre évolution contraire.
Le couvre-feu nocturne, en place depuis bientôt deux ans, 21 mois précisément, s'était réduit aux heures comprises entre minuit et 4 heures du matin. A la veille des célébrations pour le Nouvel An, il est enfin levé.
«Notre espoir c'est que cette levée se maintienne», glisse le ministre lors d'un point-presse virtuel. «Nous cherchons à trouver un équilibre entre la vie des gens, leurs moyens de subsistance, et l'objectif de sauver des vies», explique-t-il, rappelant que l'économie sud-africaine restait lourdement affectée par la pandémie.
■ Dans les grandes villes françaises, le masque est à nouveau obligatoire à l'extérieur
Dès ce vendredi, le masque est à nouveau obligatoire à l'extérieur plusieurs grandes villes françaises. Dans 49 départements et de nombreuses villes, en région parisienne, à Lyon et Villeurbanne, dans le centre-est (Dijon, Nevers), à l'ouest (Nantes, Angers, en Vendée), dans le sud-ouest (en Charente-Maritime ou Dordogne) et plus au sud, dans le Var, réintroduisent le port du masque en extérieur.
Cette mesure ne va pas sans polémique, plusieurs voix scientifiques assurant que le port du masque à l'extérieur ne servant à rien.
■ Omicron envoie davantage d’enfants à l’hôpital aux Etats-Unis
Les hospitalisations d’enfants malades du Covid-19 aux Etats-Unis ont atteint un plus haut depuis le début de la pandémie, au moment où le pays est confronté à une impressionnante flambée de cas due au variant Omicron. Les experts alertent sur l’importance de vacciner les enfants, et pointent du doigt en premier lieu la contagiosité très élevée de ce variant comme responsable de la hausse des hospitalisations pédiatriques.
En une semaine, à la toute fin décembre, 378 nouvelles hospitalisations ont été recensées en moyenne dans le pays chez les moins de 18 ans, soit une augmentation de 66% par rapport à la semaine précédente, selon les chiffres des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC).
Il s’agit d’un record, dépassant le précédent pic observé en septembre, durant la vague liée à Delta. La proportion de cas graves chez les mineurs reste toutefois bien moins élevée que pour les autres tranches d’âge.
Comme lors de la vague liée au variant Delta, la hausse des hospitalisations pédiatriques a suscité la crainte qu’une transformation du virus l’ait rendu capable de déclencher chez eux des cas plus graves de la maladie que les variants précédents. Pour le moment les infections ne semblent pas plus sévères, comme pour les adultes, mais le niveau de gravité d’Omicron reste à déterminer.
■ Le variant Omicron désormais majoritaire en France
Le variant Omicron est désormais majoritaire parmi les infections au Covid-19 en France, où le virus a connu une «progression importante» ces derniers jours, a constaté Santé publique France.
«62,4% des tests criblés montraient un profil compatible avec le variant Omicron» au début de la dernière semaine de l’année, contre 15% la précédente, a constaté l’agence publique dans sa dernière enquête hebdomadaire.