9 juillet: le Parti national religieux (5 députés), le parti russophone Israël Be'Alya (4) et le puissant parti ultraorthodoxe Shas (17) quittent le gouvernement, privant Barak d'une majorité à la Knesset.

Le 10: démission du président travailliste Ezer Weizmann, impliqué dans un scandale financier.

Le 12: la Cour suprême condamne à 3 ans de prison ferme pour corruption, fraude et abus de confiance l'homme fort du Shas, Arieh Déri, ancien ministre de l'Intérieur.

Le 11: ouverture du sommet de Camp David.

Le 16: 150 000 colons et sympathisants de l'opposition de droite manifestent à Tel-Aviv pour dénoncer d'éventuelles concessions à Camp David.

Le 19: la Knesset approuve en lecture préliminaire trois propositions de loi de l'opposition de droite exigeant une majorité spéciale en cas de référendum sur un accord de paix avec les Palestiniens.

Le 24: les formations de l'opposition de droite annoncent publiquement qu'elles unissent leurs efforts pour provoquer des élections anticipées, accusant Barak de «céder sur tous les plans» au sommet de Camp David.

Le 25: fin du sommet de Camp David: pas d'accord mais des avancées.

Le 31: le candidat de l'opposition de droite (Likoud) Moshé Katsav est élu par la Knesset huitième président de l'Etat d'Israël face au candidat travailliste Shimon Peres, une élection interprétée comme un nouveau camouflet pour Barak.

1er août: le premier ministre déclare être prêt à examiner toutes les possibilités pour constituer «un gouvernement d'urgence nationale le plus large possible». AFP