L’essentiel

L’OFSP doit rendre publics les contrats passés avec les fabricants de vaccins livrés à la Suisse.

Le gouvernement français a annoncé jeudi soir la levée, courant février, de la plupart des restrictions prises pour freiner l’épidémie.

Retrouvez  notre suivi de la journée de jeudi.


■ L’Irlande met fin à la plupart de ses restrictions

Le Premier ministre irlandais Micheal Martin a annoncé vendredi la levée dès le lendemain de la plupart des restrictions sanitaires encore en place dans le pays pour lutter contre le coronavirus, devant l’amélioration de la situation sanitaire.

Selon le dirigeant, un récent rapport «confirme que le taux d’infection diminue et que tous les indicateurs sur lesquels nous basons nos décisions vont dans la bonne direction». A partir de samedi, les bars et restaurants ne seront donc plus contraints de fermer leurs portes à minuit et le pass sanitaire n’y sera plus exigé, tout comme pour les boîtes de nuit et autres lieux de loisirs. Les restrictions sur les visites à domicile – qu’il était jusqu’ici conseillé de limiter à quatre foyers maximum – seront levées et les salariés pourront entamer «un retour progressif sur leur lieu de travail physique» à partir de lundi.


■ La Belgique se dote d’un «baromètre» de gestion de la pandémie

La Belgique s’est dotée vendredi d’un nouvel outil, baptisé «baromètre corona», qui permettra de faire évoluer les mesures anti-Covid pour la culture et les cafés-restaurants en fonction de la pression plus ou moins forte de la pandémie sur le système hospitalier.

Le «baromètre», auquel est associé un code couleurs, entrera en vigueur le 28 janvier, selon un accord entre tous les exécutifs du pays (fédéral et entités fédérées), a annoncé vendredi soir le premier ministre Alexander De Croo.

Sa couleur sera alors au «rouge», avec un niveau élevé de restrictions car les admissions quotidiennes à l’hôpital sont actuellement supérieures à 150, en pleine vague du variant Omicron.

A terme la diminution de cette charge hospitalière (en lits classiques et en unités de soins intensifs) pourrait mener à un assouplissement (couleur «orange»), voire à une levée totale des restrictions («jaune»).


■ Le traitement antiviral Paxlovid autorisé en France

La Haute autorité de santé (HAS) française a donné vendredi son feu vert à l’utilisation de l’antiviral Paxlovid comme traitement curatif contre le Covid-19, dont les premières livraisons sont attendues en France d’ici quelques jours. Il s’agit d’un traitement avant tout destiné aux populations à risque (personnes très âgées, immunodéprimées, atteintes de certaines maladies rares…) Il est administré par voie orale à raison de trois comprimés par jour pendant cinq jours. Efficace contre Omicron, ce traitement réduit d’environ 85% le risque d’être hospitalisé ou de décéder du Covid, selon les études cliniques.

La HAS relève toutefois que l’antiviral est contre-indiqué chez les personnes avec une insuffisance hépatique sévère ou une insuffisance rénale sévère. Elle pointe également le risque important d’interactions médicamenteuses lors de la prise de Paxlovid pour les patients qui prennent un autre traitement. Son déploiement se fera notamment via une prescription par les médecins généralistes, dans toutes les pharmacies.

Le Paxlovid est le premier antiviral anti-Covid à obtenir une autorisation d’accès précoce. Pfizer a demandé en début de semaine son autorisation de mise sur le marché en Suisse auprès de Swissmedic.


■ Le pass vaccinal français passe la rampe du Conseil constitutionnel

Le Conseil constitutionnel français a validé vendredi la plupart des dispositions d’un projet de loi controversé instaurant le pass vaccinal au nom de l’objectif de «protection de la santé» face à l’épidémie de Covid-19. Le texte, adopté définitivement dimanche par le Parlement, va donc être promulgué et «permettra le plein déploiement du pass vaccinal dès lundi 24 janvier comme annoncé par le Premier ministre» Jean Castex jeudi, selon les services du chef de gouvernement.

Il faudra alors pouvoir justifier pour les plus de 16 ans d’un statut vaccinal pour accéder aux activités de loisirs, restaurants et bars, foires ou transports publics interrégionaux. Un test négatif ne suffira plus, sauf pour accéder aux établissements et services de santé. L’institution chargée de se prononcer sur la conformités des lois à la Constitution a toutefois censuré la possibilité pour les organisateurs de meetings politiques de demander un pass sanitaire aux participants.


■ La Banque mondiale débloque plus de 660 millions d’euros pour l’Afrique du Sud

La Banque mondiale a accordé un prêt de plus de 660 millions d’euros à l’Afrique du Sud pour soutenir la reprise de son économie durement touchée par la pandémie. Le ministère des Finances déclare par voie de communiqué que «ce prêt permettra de soutenir les efforts du gouvernement [mais aussi] les plus pauvres et vulnérables contre ses conséquences sociales et économiques».

Deuxième économie du continent, l’Afrique du Sud a été durement frappée par plusieurs vagues qui ont infecté plus de 3 millions personnes et tué près de 9 000 d’entre elles. Les restrictions sanitaires et le confinement strict mis en place en mars 2020 ont entraîné la fermeture de milliers d’entreprises et encore aggravé un chômage qui touche désormais un tiers de la population de 59 millions d’habitants.

dDepuis le début de la crise sanitaire, la Banque mondiale a débloqué près de 140 milliards d’euros et soutient une centaine de pays.


■ Le gouvernement polonais encourage à travailler à domicile

Le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, a appelé ses compatriotes à passer au travail à domicile «là où c’est possible [et] pour les quelques semaines qui viennent». Il a également annoncé l’augmentation du nombre de lits d’hôpital destinés aux patients covid et des visites médicales assurées pour ceux de plus de 60 ans.

A compter du 27 janvier, les tests seront désormais gratuits et accessibles dans les pharmacies. Les tests gratuits ne sont actuellement disponibles que sur ordonnance et leur nombre reste relativement restreint.

Treize des 17 conseillers médicaux du gouvernement ont démissionné la semaine dernière, accusant le gouvernement populiste d’inaction face à la pandémie. Le Premier ministre a déclaré ce vendredi que le Conseil médical serait remplacé par un «Conseil Covid-19» qui ne sera pas composé uniquement de médecins.

La Pologne, un pays de 38 millions d’habitants, ne réalise qu’une centaine de milliers de tests répertoriés par jour, ce qui se traduit, selon les experts, par un nombre restreint de cas détectés. Le pays fait état ce jour de 36 665 nouveaux cas, soit un chiffre record depuis le début de la pandémie, et de 248 décès enregistrés ces dernières 24 heures.


■ La pandémie dans le monde

Nouvelles mesures, nouveaux bilans et faits marquants: un point sur les dernières évolutions

  • Le gouvernement français a annoncé hier soir la levée, courant février, du port du masque en extérieur, du télétravail obligatoire, mais aussi la réouverture des discothèques et le retour des concerts debout. Le Premier ministre Jean Castex a ajouté qu’il «envisageait» un allègement du protocole sanitaire dans les écoles après le 7 mars. Près de 19 000 classes étaient fermées, hier.

  • L’explosion des ventes d’autotests conduit les autorités indiennes à encadrer la vente de ces kits pour avoir une idée plus précise du nombre d’habitants contaminés. L’Inde a enregistré ces sept derniers jours plus de 1,8 million de contaminations, soit une hausse de 74% par rapport à la semaine précédente.

  • Le gouvernement de Hong Kong a demandé ce vendredi aux amis des animaux de ne pas entraver l’abattage en cours. La mort de q uelque 2000 petits animaux, principalement des hamsters mais aussi des chinchillas, lapins, cochons d’ Ind e, a été ordonné par les autorités à «titre de précaution» après l’apparition de cas positifs de Covid au sein d’une animalerie.

  • En valeur absolue, les pays qui ont enregistré le plus de morts* depuis le débit de la pandémie sont les Etats-Unis (860 248), le Brésil (622 205), l’ Ind e (488 396) et la Russie (324 752).

*L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que ce bilan pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui officiellement recensé.


■ La Suisse compte 37 992 cas de coronavirus en 24 heures

Ce sont 37 992 cas supplémentaires de coronavirus qui ont été recensés en 24 heures, communique l’Office fédéral de la santé publique. On déplore 22 décès supplémentaires et 138 malades ont été hospitalisés.

Il y a sept jours, l’OFSP avait annoncé 32 150 cas, soit 5842 de moins. Le même jour, il dénombrait 20 décès et 151 hospitalisations supplémentaires.

682 personnes se trouvent actuellement aux soins intensifs. Les patients Covid-19 y occupent 27,50% des places disponibles, dont le taux d’occupation est de 78,20%.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 111 906 tests ont été transmis. Le taux de positivité s’élève à 34%, contre 29,6% il y a une semaine. Le taux de reproduction, qui a un délai d’une dizaine de jours, est lui de 1,11.

Le variant Omicron représente 88,5% des cas de coronavirus séquencés ou examinés dans les laboratoires sur sept jours, avec un délai de deux semaines environ.


■ BA.2, le sous-variant d’Omicron devenu majoritaire au Danemark

Un nouveau sous-variant d’Omicron, appelé BA.2, a été repéré dans plusieurs pays du monde, notamment en Europe. Ses caractéristiques précises, encore inconnues, n’ont pas été analysées. Mais certaines données attirent l’attention: il serait ainsi devenu majoritaire au Danemark où le nombre de cas quotidien est reparti à la hausse depuis quelques jours.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a classé Omicron comme «variant préoccupant», ne fait à ce stade pas de distinction avec le sous-variant BA.2. «On a une situation internationale où le variant Omicron circule beaucoup, il est normal qu’on observe au cours du temps des sous-lignages», a indiqué vendredi l’agence Santé publique France. «Ce qui nous intéresse c’est s’il possède des caractéristiques différentes en terme de contagiosité, d’échappement immunitaire ou de sévérité», a-t-elle poursuivi.

Au Danemark en revanche, il remplace progressivement le BA.1, le variant Omicron «classique». «Les autorités danoises n’ont pas d’explication à ce phénomène mais il est suivi de près», selon l’agence de santé publique.


■ «Sortie de crise» évoquée par la médecin cantonale genevoise

La circulation du virus reste intense à Genève, mais les hospitalisations ne suivent pas la même courbe ascendante. Si cette tendance se confirme, «on se dirige vers une sortie de crise», a indiqué vendredi la médecin cantonale genevoise Aglaé Tardin. «Mais il est encore trop tôt pour crier victoire», a-t-elle précisé.

La morbidité observée avec le variant Omicron est nettement plus faible qu’avec Delta. La charge sur le système de santé est moindre, ce qui laisse présager que l’on se dirige «vers une situation plutôt rassurante», a-t-elle encore relevé. Toutefois, il faut souvent deux à trois semaines pour que les malades soient hospitalisés, rappelle la médecin cantonale qui relativise ainsi l’optimisme affiché vendredi.

Le service du médecin cantonal prépare le plan d’allègement pour les prochains mois. Les enfants seront les premiers à en bénéficier avec la fin de port du masque prévue après les vacances de février. «On va tolérer que les enfants s’infectent dans les écoles, si les données liées à Omicron se confirment», a relevé la médecin cantonale.


■ La Russie enregistre un record quotidien d’infections

La Russie, pays le plus endeuillé d’Europe par le Covid-19, a recensé 49 513 nouvelles contaminations ces dernières 24 heures, un record absolu depuis le début de la pandémie, selon les chiffres des autorités. La capitale Moscou, épicentre de l’épidémie dans le pays, a, elle aussi, enregistré un record absolu, pour le deuxième jour d’affilée, avec 15 987 nouveaux cas. Les contagions sont en forte progression ces derniers jours, laissant présager d’une vague particulièrement forte.

Le président russe Vladimir Poutine a averti la semaine dernière que son pays avait deux semaines pour se préparer avant d’être frappé à son tour par ce variant, appelant à accélérer le dépistage et la vaccination. La Russie sort à peine d’une vague particulièrement meurtrière causée par le variant Delta. Si les chiffres du gouvernement russe rapportent 324 060 morts du coronavirus depuis le début de la pandémie, ceux de l’agence statistique Rosstat, qui en a une définition plus large, font état de plus de 600 000 morts à la fin novembre.

Les autorités peinent toujours à convaincre les Russes d’aller se faire vacciner, malgré la conception de plusieurs sérums nationaux. Un peu moins de la moitié de la population est totalement vaccinée à ce jour. Jeudi, les concepteurs du vaccin phare de Moscou, le Spoutnik V, ont revendiqué dans un communiqué une «protection forte» contre le variant Omicron. Le vaccin russe n’a toujours pas été homologué par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le processus ayant été bloqué pendant plusieurs mois en raison d’incompréhensions de Moscou quant aux informations à fournir.


■ Vague de démissions chez les soignants britanniques, épuisés par la pandémie

Quelque 33 000 employés médicaux du NHS, le système de santé britannique, ont démissionné entre juillet et septembre 2021, dont près de 7000 en quête d’un meilleur équilibre de vie, selon des statistiques officielles. C’est près du double du dernier trimestre 2019. Selon une enquête du syndicat Unison, plus de deux tiers des travailleurs médicaux a subi un burn-out pendant la pandémie et plus de la moitié a travaillé au-delà de ses heures contractuelles. Résultat: plus de la moitié des employés du secteur cherche un nouvel emploi. «Le NHS manquait déjà d’environ 100 000 personnes avant le coronavirus», après une décennie d’austérité. «La pandémie a renforcé la pression sur les employés médicaux et beaucoup en ont assez», insiste Sara Gorton, une responsable d’Unison.

Face au manque de bras aggravé par le variant Omicron, plusieurs centaines de militaires ont été déployés en renfort dans les hôpitaux et services ambulanciers. Bill Palmer, du centre de réflexion Nuffield Trust, relève une tendance à la démission en augmentation depuis 2016, mais qui s’est interrompue pendant la première année de la pandémie: «les gens se sentaient obligés de tenir et c’était plus difficile de trouver un travail ailleurs». Il note que depuis six mois les démissions repartent à la hausse.

Certains partent à cause de l’obligation vaccinale dans les maisons de retraite ou certains établissements de soins spécialisés, mais beaucoup mettent en avant la pression dans des services en sous-effectif permanent ou un sentiment de ne pas être valorisés. Chez les professions médicales moins qualifiées, la maigre paye ajoute à l’incitation au départ, alors que d’autres secteurs qui manquent de bras, tels que la distribution, augmentent les salaires. Le Brexit complique la donne, car les démissionnaires au sein du NHS, où travaillent de nombreux étrangers, sont plus difficilement remplacés à cause de procédures migratoires plus complexes et coûteuses.


■ Ueli Maurer critique la couverture médiatique de la pandémie

Le conseiller fédéral Ueli Maurer se montre critique vis-à-vis du traitement médiatique de la pandémie. La pression des médias a conduit à un renforcement peut-être inutile des mesures en Suisse, selon lui.

Comme peu d’évolutions graves du coronavirus surviennent en raison d’Omicron, «nous pouvons progressivement normaliser, a déclaré le conseiller fédéral dans une interview accordée au journal alémanique Argauer Zeitung. Le Zurichois se demande si, avec le recul, l’on n’a pas attendu trop longtemps pour le faire. S’il se confirme que le virus dans sa forme actuelle n’est plus aussi dangereux, «on pourra lever toutes les mesures. Les premières tendances sont encourageantes, mais il est encore trop tôt pour en décider», prévient Ueli Maurer.

Celui-ci estime que lorsque les experts présentent différents scénarios, les médias mettent souvent en avant uniquement le pire des cas possibles. «Cela donne une image trop unilatérale, mais les médias ont besoin d’un gros titre chaque jour», a-t-il commenté.

En ne cultivant que le pire, les médias auraient contribué à un renforcement possiblement inutile des mesures. «Il ne faut pas sous-estimer les dégâts causés par les médias. C’est notamment sous cette pression que le Conseil fédéral, le Parlement et les cantons ont décidé de mesures qui, avec le recul, n’auraient peut-être pas été nécessaires dans leur ampleur respective», a-t-il ajouté.

Le Conseil fédéral se laisserait-il donc guider par les médias? Ueli Maurer ne souhaite pas trancher. Mais ils contribuent logiquement à la formation de l’opinion publique et malheureusement aussi de celle des autorités, a-t-il toutefois déclaré. «Cela influence l’état d’esprit». La pression médiatique sur la politique est devenue énorme au point qu’un engouement pour le durcissement des mesures est apparu, et pas seulement chez le Conseil fédéral, a-t-il encore expliqué. Des mesures ciblées et différenciées ont été délaissées au profit de mesures générales.


■ L’Autriche, première en Europe à adopter la vaccination obligatoire

Le Parlement autrichien a adopté jeudi la loi sur la vaccination obligatoire pour tous les adultes, devenant le premier pays de l’Union européenne à prendre une telle mesure pour lutter contre la pandémie de Covid-19, malgré une virulente opposition dans la rue. Le projet, annoncé en novembre pour doper une campagne d’immunisation chancelante, a été approuvé par un large pan de la classe politique (137 pour, 33 contre sur 183 sièges). La mesure entrera en vigueur le 4 février.

«La vaccination est la chance pour notre société d’atteindre une liberté durable et continue, sans que le virus nous restreigne», a déclaré le chancelier conservateur Karl Nehammer devant la presse avant l’ouverture de la session. C’est «un sujet qui fait l’objet d’un débat très intense et passionné», a-t-il reconnu.

Lire aussi: Six questions sur la vaccination obligatoire en Autriche, une première en Europe

Outre les Verts, partenaires de coalition des conservateurs, les cheffes des partis social-démocrate et libéral avaient apporté leur soutien. Seule l’extrême droite y est opposée, au nom de la protection des libertés individuelles. Le chef du FPÖ, farouchement anti-vaccins, a fustigé lors des débats «un projet ouvrant la voie au totalitarisme en Autriche». «Nous n’avons pas la majorité aujourd’hui au Parlement, mais nous l’avons à l’extérieur», a martelé Herbert Kickl, promettant de défier la loi.

De nombreux Autrichiens sont vent debout contre le texte et manifestent quasiment chaque week-end par dizaines de milliers. Dans ce climat tendu, le gouvernement craint des débordements et a annoncé cette semaine la mise en place de «périmètres de protection» aux abords des établissements de santé, des centres de vaccination et de tests.


■ Baisse des hospitalisations malgré une hausse des cas

Le nombre d’hospitalisations dues a baissé lors de la deuxième semaine de janvier, malgré une hausse des cas enregistrée sur la même période. Le nombre de décès a lui stagné, tandis que le nombre de tests effectués a atteint un niveau record. Près de 547 hospitalisations ont été enregistrées entre le 10 et le 16 janvier contre 629 la semaine précédente au même moment a indiqué l’OFSP dans son rapport hebdomadaire.

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Le nombre de décès s’élevait lui à 86 durant la semaine sous revue, soit le même que celui recensé la semaine précédente au même moment. Des différences considérables entre les cantons en termes d’hospitalisation ont été constatées lors de la deuxième semaine de janvier. Genève se trouve en tête avec 23,2 hospitalisations pour 100 000 habitants, puis les cantons de Bâle et du Jura, qui comptent respectivement 11,18 et 10,85 hospitalisations pour 100 000 habitants. Les cantons de Fribourg, Vaud, Valais et Neuchâtel se situent eux en-dessous de la moyenne suisse (6,61). L’un des taux les plus bas ayant été enregistré dans ce dernier canton (1,14).


■ La chanteuse Adele contrainte de reporter sa série de concerts à Las Vegas

«Je suis désolée mais le spectacle n’est pas prêt»: c’est en pleurs que la chanteuse britannique Adele a annoncé le report de sa série de spectacles en résidence à Las Vegas. A la veille de la première représentation, son équipe se retrouve décimée par le covid.

«Nous avons essayé absolument tout ce que nous pouvions pour que tout soit prêt à temps […] mais nous avons été laminés par les délais de livraison et le covid», déplore Adele dans une vidéo diffusée sur son compte Instagram.


■ Les Etats-Unis étendent l’obligation vaccinale aux frontières avec le Canada et le Mexique

Les étrangers souhaitant entrer aux Etats-Unis par voie terrestre et maritime devront être vaccinés à compter de samedi, quels que soient les motifs de leur voyage, a annoncé jeudi le ministère américain de la Sécurité intérieure. Les Etats-Unis, qui avaient fermé leurs frontières à une grande partie du monde à partir du début de la pandémie, les ont rouvertes en novembre aux voyageurs du monde entier à condition qu’ils soient vaccinés.

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Mais les étrangers arrivant par les frontières terrestres ou par ferry depuis le Mexique ou le Canada en étaient exemptés s’ils avaient «des motifs essentiels» de se déplacer, notamment professionnels. Le ministère, qui justifie cette mesure par «la constante progression des contaminations au covid» dans le pays, met en garde contre les délais rallongés pour franchir la frontière. Cela pourrait créer de nouveaux problèmes logistiques dans un secteur des transports déjà sous tension.