Les secours ont découvert plusieurs corps carbonisés, peut-être ceux d’automobilistes parmi les sept portés disparus, dans un tunnel autoroutier qui s’est partiellement effondré dimanche matin à environ 80 km à l’ouest de Tokyo pour des raisons encore inconnues.

L’accident est survenu vers 08h00 locales (minuit, heure suisse) lorsqu’une partie de la voûte du tunnel de Sasago, l’un des plus long du Japon (4,7 km), s’est affaissée sur une cinquantaine de mètres.

Des images des caméras de surveillance à l’intérieur du tunnel, diffusées par la télévision NHK, ont montré des pans de béton écroulés sur des véhicules, des pompiers progressant parmi les gravats dans une épaisse fumée et des voitures immobilisées, tous feux allumés.

Les témoins qui avaient pu s’extraire seuls du tunnel ont fait état d’au moins deux véhicules écrasés par des pans de béton et d’un troisième en flammes, éteint trois heures plus tard par les pompiers.

Cinq heures après l’accident, les opérations de secours avaient été interrompues en raison des risques d’un nouvel affaissement de l’ouvrage fragilisé. Ce sont des spécialistes requis pour évaluer la situation à l’intérieur du tunnel qui ont découvert les corps.

«Ce que nous avons trouvé ressemblait à des corps, complètement noircis. Nous avons confirmé visuellement (qu’il s’agissait bien de corps) mais nous devons maintenant les extraire pour un examen approfondi», a déclaré à l’AFP un responsable de la sécurité civile.

Les opérations de secours avaient repris dans l’après-midi, a constaté une journaliste de l’AFP.

Un peu plus tôt, la compagnie exploitante du tunnel, la Nippon Expressway Co. (NEXCO) avait été autorisée à envoyer un engin spécialisé avec une plateforme élévatrice à l’intérieur pour examiner la voûte dans la zone de l’accident.

Le tunnel, qui traverse des reliefs non loin du mont Fuji, se trouve sur la voie express très fréquentée de Chuo reliant Tokyo à l’ouest et au centre du pays.