Témoignage
AbonnéEn séjour à 18 kilomètres de l’une des «zones rouges» du nord de l’Italie, notre journaliste doit composer avec une ambiance plutôt spéciale. Les autorités suisses ne sont pas alarmistes

Mascherine esaurite. «Masques en rupture de stock.» L’affichette jaune est placardée sur la porte d’entrée de la pharmacie, dans la vitrine et au comptoir. C’est à ce type de détail que l’on réalise, ma famille et moi, que cette semaine de vacances dans le nord de l’Italie n’est pas tout à fait comme les autres.
Montegrotto, en Vénétie. A 18 kilomètres – selon Google Maps – du petit village désormais claquemuré de Vo’ Euganeo, où, pour la première fois en Europe, un malade a succombé au Covid-19. Jusqu’ici, cette région du sud de Padoue était connue pour sa station thermale vantée comme la plus grande d’Europe, pas pour ses mises en quarantaine.