L’essentiel

  • La Cour pénale internationale a déclaré vendredi avoir émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine. Elle pointe sa responsabilité dans des crimes de guerre perpétrés en Ukraine depuis l’invasion russe.
  • La CPI a également émis un mandat d’arrêt contre Maria Lvova-Belova, commissaire présidentielle russe aux droits de l’enfant, pour des accusations similaires.
  • Le Kremlin a jugé que la décision n’avait aucune valeur juridique.
  • Le président turc Recep Tayyip Erdogan a donné vendredi son feu vert à l’entrée dans l’OTAN de la Finlande, une décision aussitôt saluée par l’Alliance atlantique.

Vladimir Poutine s'est rendu à Marioupol, occupée par l'armée russe

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Le président russe Vladimir Poutine s'est rendu à Marioupol, ville ukrainienne dévastée par les bombardements, a indiqué dimanche le service de presse du Kremlin, cité par les agences de presse russes.

Il s'agit du premier déplacement du dirigeant russe dans cette cité portuaire d'Ukraine assiégée des mois et prise par l'armée russe en mai 2022. Vladimir Poutine a déjà effectué samedi une visite surprise en Crimée, la péninsule annexée par la Russie en 2014, à l'occasion du 9e anniversaire de l'annexion.

Selon le Kremlin, Vladimir Poutine s'est rendu à Marioupol en hélicoptère et a fait un tour de la ville, lui-même au volant d'une voiture. Il a parlé avec des habitants locaux, visité des lieux d'intérêt et s'est fait présenter un rapport sur les travaux de reconstruction de cette ville dévastée, selon la même source.

Deux morts, huit blessés dans des frappes à Kramatorsk

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Deux personnes ont été tuées et huit blessées par des frappes russes avec «des armes à sous-munitions» samedi après-midi à Kramatorsk, dans l’est de l’Ukraine, a annoncé le maire de la ville. «La Russie continue de faire régner la terreur. Conséquences du bombardement de Kramatorsk avec des armes à sous-munitions: 2 personnes ont été tuées et 8 blessées, dont 3 grièvement», a indiqué le maire Alexander Gontcharenko, sur sa page Facebook.

Une douzaine de bâtiments résidentiels et 14 équipements municipaux ont été endommagés, a-t-il précisé. Des journalistes de l’AFP ont entendu une dizaine d’explosions quasi simultanées peu avant 16h00 et vu de la fumée s’élever dans un parc dans le sud de la ville. Peu après, une autre dizaine d’explosions du même type a été entendue dans un quartier d’habitations à environ 2 km de la première frappe.

La Russie accepte l’extension pour seulement 60 jours de l’accord sur les céréales ukrainiennes

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Moscou a accepté une prolongation de l’accord sur l’exportation de céréales ukrainiennes pour seulement 60 jours et non 120 comme indiqué par Kiev, a affirmé la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.

«Nous voyons des déclarations des différentes parties selon lesquelles 'l’accord des céréales' a été étendu de 120 jours», a déclaré Maria Zakharova, citée par l’agence russe Interfax. «Nous avons plusieurs fois répété que […] la partie russe avait informé l’ensemble des parties prenantes que l’accord était prolongé de 60 jours».

Recep Tayyip Erdogan annonce l’extension de l’accord sur les céréales ukrainiennes

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Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé la prolongation de l’accord international sur l’exportation des céréales ukrainiennes, lors d’un discours télévisé, sans en préciser la durée. «A la suite des entretiens avec les deux parties, nous avons assuré l’extension de l’accord qui devait prendre fin le 19 mars», a affirmé le chef de l’Etat turc. Ankara avait précédémment affirmé espérer une extension de 120 jours alors que la Russie insistait pour un accord de 60 jours.

Le ministre ukrainien des Infrastructures a communiqué ses remerciements après l’annonce. «L’Initiative céréalière de la mer Noire est prolongée de 120 jours. Nous remercions le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, le président Recep Tayyip Erdogan et le ministre (turc de la Défense) Hulusi Akar ainsi que tous nos partenaires, d’avoir confirmé cet accord», a écrit Oleksandr Kubrakov sur Twitter.

Poutine en visite en Crimée le jour de l’anniversaire de l’annexion

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Le président russe Vladimir Poutine est arrivé samedi en Crimée, le jour du neuvième anniversaire de l’annexion de cette péninsule ukrainienne par la Russie en 2014, a annoncé la télévision publique russe. En déplacement surprise à Sébastopol, port d’attache de la Flotte russe de la mer Noire en Crimée, Vladimir Poutine a notamment visité une école des arts en compagnie du gouverneur local, Mikhaïl Razvojaïev, selon les images diffusées par la chaîne de télévision Rossia-1.

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«Notre président Vladimir Vladimirovitch Poutine sait surprendre. Dans le bon sens de ce mot», a écrit sur Telegram Mikhaïl Razvojaïev. Selon lui, une école des arts pour enfants devait être inaugurée samedi avec une participation du dirigeant russe par visioconférence. «Mais Vladimir Vladimirovitch est venu en personne. Lui-même. Au volant. Parce que lors d’une journée historique comme aujourd’hui, il est toujours avec Sébastopol et ses habitants», a affirmé Mikhaïl Razvojaïev.

L’Ukraine visée par de nouvelles attaques de drones, selon son armée

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L’Ukraine, notamment la région de Lviv à l’Ouest, a été la cible d’une attaque nocturne de drones de fabrication iranienne, a affirmé samedi l’armée de l’air ukrainienne. La Russie, qui a lancé une invasion de l’Ukraine il y a un peu plus d’un an, pilonne régulièrement les infrasctructures du pays, privant la population d’électricité et d’eau.

«Vers 21h00 le 17 mars 2023, les envahisseurs russes ont attaqué l’Ukraine avec des drones d’attaque kamikaze de fabrication iranienne de type Shahed-136/131», selon un communiqué diffusé sur Telegram. Onze drones sur 16 ont été «détruits», a assuré l’armée. Les attaques ont été lancées depuis la mer d'Azov et depuis la région russe de Bryansk, qui borde l’Ukraine au nord, a-t-elle ajouté.

Manifestations devant les ambassades des pays «inamicaux» à Moscou

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Des militants pro-Kremlin ont protesté samedi à Moscou devant les ambassades de 20 pays considérés par la Russie comme «inamicaux», à l’occasion du neuvième anniversaire de l’annexion de la Crimée, a indiqué un mouvement de jeunesse. Ces pays, parmi lesquels les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France, «soutiennent l’Ukraine […] et livrent de manière active des armes létales au régime ukrainien», a expliqué le mouvement «Molodaïa gvardia» («La Jeune Garde») dans un communiqué.

«A l’aide de ces armes létales, il est prévu par le plan de (président ukrainien Volodymyr) Zelensky et de (président américain Joe) Biden de reprendre la Crimée» aux Russes, a assuré à l’AFP le président du mouvement, Anton Demidov, lors d’une manifestation devant l’ambassade des Etats-Unis.

Ankara espère toujours une prolongation de 120 jours de l’accord céréalier en mer Noire

La Turquie espère toujours que l’accord international sur l’exportation de céréales d’Ukraine – crucial pour tempérer la crise alimentaire dans le monde – pourra être prolongé de 120 jours à un jour de son échéance et s’active à convaincre Moscou et Kiev. «L’échéance approche. Nous sommes en contact avec l’Ukraine et la Russie pour prolonger l’accord selon les conditions initiales», a déclaré le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar. Par conditions initiales, le ministre entend une prolongation de 120 jours comme prévu dans l’Initiative céréalière de la mer Noire, paraphé en juillet 2022 par l’Ukraine et la Russie et avec l’aide de l’ONU.

Le texte stipule que l’Initiative doit être «automatiquement prolongée pour la même période (de 120 jours) sauf si une des parties notifie à l’autre son intention d’y mettre fin ou de la modifier». L’accord doit théoriquement expirer le 18 mars à 23h59 heure d’Istanbul, soit (21h59 en Suisse) mais depuis lundi le plus grand flou règne. A l’issue d’une réunion avec des hauts responsables de l’ONU à Genève, Moscou a annoncé qu’elle n’était pas contre la prolongation de l’accord mais pour 60 jours seulement. Kiev a fait publiquement part de son mécontentement et s’en est remis à la Turquie et l’ONU. Vendredi personne ne se risquait à dire ce qui se passera samedi peu avant minuit. «Nous espérons vivement que l’initiative se poursuivra et que les navires continueront d’affluer», a rappelé le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric à New York.

«En ce moment, l’ONU, sous l’égide du Secrétaire général, fait tout son possible pour s’assurer que l’Initiative céréalière de la mer noire puisse continuer. Nous continuons à travailler étroitement avec toutes les parties», a déclaré plus tard le chef humanitaire de l’ONU Martin Griffiths lors d’une réunion du Conseil de sécurité. En parallèle «les efforts pour lever les obstacles» aux exportations russes d’engrais se poursuivent, a-t-il insisté, soulignant le caractère «vital» de l’application «complète» des deux accords pour la sécurité alimentaire mondiale. Depuis lundi, l’ONU répète qu’elle fait tout pour sauver un mécanisme qui a permis d’apaiser la flambée des prix depuis l’invasion de l’Ukraine le 24 février 2022.

Le mandat d'arrêt de la CPI est «justifié» et un «signal très fort», selon Joe Biden

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Le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale contre Vladimir Poutine pour crime de guerre est «justifié», a déclaré vendredi Joe Biden. Le président américain, s’exprimant devant des journalistes à la Maison Blanche, a rappelé que l’institution n’était pas reconnue par les Etats-Unis, mais a estimé que sa décision envoyait néanmoins «un signal très fort». Les Etats-Unis n’ont «aucun doute sur le fait que la Russie commet des crimes de guerre et des atrocités en Ukraine, et nous avons été clairs pour dire que les responsables devront rendre des comptes», avait réagi un peu plus tôt un porte-parole du département d’Etat, tout en soulignant que la CPI agit de manière «indépendante».

Volodymyr Zelensky salue une décision «historique» de la CPI

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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué vendredi la décision «historique» de la Cour pénale internationale d’émettre un mandat d’arrêt à l’encontre de Vladimir Poutine pour crime de guerre. «Une décision historique, qui marque le début d’une responsabilité historique», a déclaré Volodymyr Zelensky dans une vidéo publiée sur Telegram.

La Slovaquie livrera 13 MiG-29 à l’Ukraine

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La Slovaquie livrera treize chasseurs MiG-29 de conception soviétique à l’Ukraine, a annoncé vendredi son premier ministre, et deviendra ainsi le deuxième pays de l’OTAN après la Pologne à prendre une telle décision, Moscou assurant que ces appareils seront «détruits». «Nous remettrons 13 de nos MiG-29 à l’Ukraine», a déclaré à la presse Eduard Heger, ajoutant que cette démarche était «pleinement coordonnée avec la Pologne et l’Ukraine». La Pologne a indiqué jeudi qu’elle enverrait «dans les jours à venir» un premier lot de quatre MiG-29.

«Nous donnons ces MiG à l’Ukraine pour qu’elle puisse protéger les civils contre les nombreuses bombes qui tombent sur leurs maisons et qui sont la raison pour laquelle les gens meurent en Ukraine», a déclaré encore le premier ministre. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a remercié Eduard Heger pour un «paquet puissant d’armes aériennes et de défense aérienne, y compris des avions MiG».

Kiev a demandé à plusieurs reprises à ses alliés occidentaux de lui envoyer des chasseurs-bombardiers modernes, dans l’espoir d’obtenir des F-16 américains. Kremlin a immédiatement dénoncé une «implication de plus en plus grande» des pays de l’OTAN dans le conflit avec Kiev.

OTAN: Washington «encourage» la Turquie à ratifier «rapidement» l’adhésion de la Suède

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Les Etats-Unis «saluent» la ratification annoncée par la Turquie de l’adhésion de la Finlande à l’Otan mais «l’encouragent» à ratifier également «rapidement» celle de la Suède, a dit vendredi le Conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan.

Par ailleurs, Washington «appelle la Hongrie à boucler sans tarder sa procédure de ratification pour la Suède et la Finlande», a-t-il indiqué dans un communiqué, en ajoutant: «les Etats-Unis considèrent que ces deux pays doivent devenir membres de l’Otan le plus vite possible.»

Le mandat d’arrêt de la CPI contre Vladimir Poutine est «une décision importante», affirme Josep Borrell

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Le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale à l’encontre du président russe Vladimir Poutine pour le crime de guerre de «déportation illégale» d’enfants ukrainiens est «une décision importante», a affirmé vendredi le chef de la diplomatie européenne. Cette décision «n’est que le début du processus pour amener la Russie et son dirigeant à rendre des comptes pour les crimes et les atrocités qu’ils commettent en Ukraine. Il ne peut pas y avoir d’impunité», a soutenu Josep Borrell depuis Skopje.

Le Royaume-Uni «salue» la décision de la CPI

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Le Royaume-Uni s’est félicité vendredi de l’émission par la Cour pénale internationale (CPI) d’un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour le crime de guerre de «déportation illégale» d’enfants ukrainiens. «Nous saluons la mesure prise par la CPI indépendante pour obliger ceux qui sont au sommet du régime russe, y compris Vladimir Poutine, à rendre des comptes», a déclaré sur Twitter le ministre britannique des Affaires étrangères James Cleverly.

Le mandat d’arrêt de la CPI contre Poutine n’a aucune valeur juridique, juge le Kremlin

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Le Kremlin a jugé vendredi que le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale à l’encontre du président Vladimir Poutine n’avait aucune valeur juridique, car la Russie ne reconnaît pas ce tribunal. «La Russie, comme un certain nombre d’Etats, ne reconnaît pas la compétence de ce tribunal, par conséquent, du point de vue de la loi, les décisions de ce tribunal sont nulles et non avenues», a déclaré aux journalistes le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov.

«On va continuer le travail» malgré le mandat d’arrêt de la CPI, assure Maria Lvova-Belova la commissaire russe à l’enfance

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La commissaire russe aux droits des enfants, Maria Lvova-Belova, visée avec Vladimir Poutine par un mandat d’arrêt de la CPI pour la déportation présumée d’enfants ukrainiens, a assuré vendredi qu’elle allait poursuivre son travail. «C’est sympa que la communauté internationale a estimé notre travail pour aider les enfants de notre pays, et qu’on ne les laisse pas dans des zones d’opérations militaires et qu’on les sorte (…) Il y a eu des sanctions de tous les pays (…) Mais on va continuer le travail», a-t-elle affirmé, citée par l’agence de presse russe Ria Novosti.

OTAN: la Suède déplore ne pas avoir eu de feu vert de la Turquie mais «y était préparée»

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La Suède a déploré vendredi ne pas avoir eu le feu vert de la Turquie à la ratification de son entrée dans l’OTAN, contrairement à son voisin finlandais, qui a désormais la voie largement ouverte pour entrer dans l’alliance. «C’est un développement que nous ne voulions pas mais auquel nous étions préparés», a déclaré le ministre suédois des Affaires étrangères Tobias Billström lors d’une conférence de presse. «L’important maintenant pour la Suède est de s’assurer les deux ratifications manquantes» de la Turquie et de la Hongrie, a-t-il affirmé.

Mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine: Moscou dénonce une décision «insignifiante» et «dénuée de sens»

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La diplomatie russe a dénoncé vendredi les décisions «dénuées de sens» et «insignifiantes» de la Cour pénale internationale, après l’annonce de l’émission d’un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour crime de guerre. «Les décisions de la Cour pénale internationale sont dénuées de sens pour notre pays, y compris d’un point de vue juridique», a écrit sur Telegram la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova, sans faire référence nommément à Vladimir Poutine dans son message.

«La Russie n’est pas partie prenante du statut de Rome de la Cour pénale internationale et n’a aucune obligation en vertu de celui-ci», a souligné Maria Zakharova, ajoutant que Moscou «ne coopère pas» avec la cour. Elle a averti que «les (mandats) d’arrêt émanant de la Cour pénale internationale seront juridiquement insignifiants» pour la Russie. Le statut de Rome est le texte fondateur de la Cour pénale internationale, qui siège à La Haye aux Pays-Bas.

Mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine: «Ce n’est que le début», selon la présidence ukrainienne

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La présidence ukrainienne s’est félicitée vendredi de l’émission d’un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine par la Cour pénale internationale, qui le présume responsable du crime de guerre de «déportation» d’enfants d’Ukraine. «Ce n’est que le début», s’est félicité le chef de l’administration présidentielle Andriï Yermak sur Telegram. Le ministre ukrainien des affaires étrangères Dmytro Kouleba a réagi sur Twitter, saluant le fait que «la roue de la justice tourne». «J’applaudis la décision de la CPI d’émettre un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine et Maria Lvova-Belova» sa commissaire chargée de l’enfance, a-t-il ajouté. «Les criminels internationaux seront redevables d’avoir volé des enfants et d’autres crimes internationaux», a-t-il ajouté.

La Russie est accusée d’avoir illégalement transféré des enfants ukrainiens des territoires occupés par les troupes de Moscou en Ukraine. Lors d’une rencontre le 16 février au Kremlin, Maria Lvova-Belova a elle-même dit à Vladimir Poutine avoir «adopté» un enfant de Marioupol, ville ukrainienne ravagée par l’armée russe avant de la conquérir au printemps 2022.

Le Parquet ukrainien a, lui, salué une «décision historique». «Les dirigeants internationaux vont y réfléchir à trois fois avant de serrer sa main», a ajouté dans un communiqué le procureur général ukrainien Andriï Kostine au sujet de Vladimir Poutine. Un autre responsable de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak a lui estimé qu’avec cette décision «le monde a changé». «C’est le début de la fin pour la Russie dans sa forme actuelle sur la scène internationale», a-t-il dit sur Twitter.

Feu vert d'Erdogan à l'adhésion de la Finlande à l'OTAN

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Le président turc Recep Tayyip Erdogan a donné vendredi son feu vert à l'entrée dans l'OTAN de la Finlande, une décision aussitôt saluée par l'Alliance atlantique. «Nous avons décidé d'entamer le processus d'adhésion de la Finlande à l'OTAN dans notre parlement», a-t-il dit à l'issue d'une rencontre à Ankara avec le président finlandais Sauli Niinistö.

Le feu vert du président turc ouvre un peu plus la voie à l'entrée du pays nordique dans l'Alliance atlantique, 28 des 30 Etats membres de l'OTAN ayant déjà approuvé la candidature finlandaise. Le président turc bloquait depuis mai 2022 l'entrée dans l'Alliance atlantique du pays nordique et, plus encore, de son voisin suédois. Mais le chef de l'Etat turc, qui continue de bloquer la candidature suédoise, a reconnu les «mesures concrètes» prises par Helsinki ces derniers mois.

«J'espère que (la ratification) aura lieu avant les élections», a indiqué le président turc lors d'une conférence de presse avec son homologue finlandais. Les élections présidentielle et législatives turques sont prévues le 14 mai, mais le Parlement turc devrait interrompre ses travaux environ un mois avant le double scrutin.